Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de Maubeuge.

Platine modèle An IX gravée « Maubeuge Manuf Imple » et poinçonnée du M couronné du contrôleur Louis-François May à la manufacture de 1793 à 1808. Les deux crans d’armé sont nets. L’intérieur est en très bon état. Gâchette et bride de noix ont conservé leur bleui. Toutes les pièces portent les mêmes numéros et les mêmes repères de montage.

Canon portant au tonnerre, à gauche, le M du contrôleur May et la date « 1807 », à droite les lettres EF pour Empire Français et le D de l’Inspecteur Antoine Drouot en poste à Maubeuge de 1805 à septembre 1807. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les garnitures sont pour la plupart poinçonnées du M du contrôleur May ou du V de Benoit Versadet réviseur à la manufacture de 1794 à 1812. La contre-platine porte les lettres AC. A l’intérieur du pontet figurent les marques des fondeurs.

La monture de noyer présente une belle patine. Côté contre-platine se voit la trace du cachet de réception.

Cette arme est homogène et en bon état.

VENDU

 

Grand portrait gravé à l'aquatinta par Mécou représentant Napoléon 1er, tel que peint par Isabey.

Il est représenté, en pieds, en grande tenue d'apparat, avec le grand collier de la Légion d'Honneur, son épée sertie du Régent, devant son trône.

La gravure porte en titre Napoléon Le Grand et les grandes armes impériales.

A gauche, en plus petits caractères figurent les mentions, "Peint par Isabey, 1812" et à droite "Gravé par Mécou".

Tout en bas on lit "Se trouve à Paris chez l'auteur, Rue des trois frères N°7" et "Déposé à la Direction Générale de l'Imprimerie et de la Librairie".

Cadre doré feuillagé d'époque. 83 x 60 cm cadre compris.

André-Joseph Mécou : né en 1770 à Grenoble et mort le  à Paris est un graveur et lithographe français. Il est connu pour avoir gravé de nombreux portraits de la famille de Napoléon basés sur les peintures de Jean-Baptiste Isabey.

VENDU 

Grande médaille en bronze à patine "médaille" représentant, en relief, le portrait du Général Bonaparte. 

Elle porte en haut à gauche la mention "Le Général Bonaparte" et en bas à droite la signature de l'artiste "David", pour David d'Angers.

Diamètre : 16 cm.

Pierre-Jean David d’Angers, dit David d’Angers : né le  à Angers et mort le  à Paris, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du XIXe siècle. En 1809, il obtient une médaille de l'Académie et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David, qui le prend sous son aile. Il est l'auteur de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d'honneur du château de Versailles. En 1825, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1826, il est élu membre de l’Institut de France et professeur à l'école des Beaux-Arts de Paris.

VENDU

Pistolet d'officier sur le modèle du pistolet réglementaire de 1733 pour la cavalerie et les dragons.

Ce pistolet est très proche du modèle de troupe adopté en 1733, dont il s'inspire : même physionomie générale et même morphologie, même configuration de la platine à corps plat avec bassinet en fer et chien à col de cygne, mêmes décorations de bois, même grain de laiton servant de guidon, mêmes passants de baguette, même système d'embouchoir, même calotte.

Il en diffère, par contre, par sa longueur de 54 cm, légèrement plus grande que le modèle troupe, par sa contre-platine plus élégante, par le tonnerre du canon à tonnelet et sa queue de culasse trapézoïdale, par la forme de sa sous-garde.

Ce robuste pistolet est très sobre, mais le travail particulier du canon et les quelques volutes gravées sur le chien permettent d'attribuer cette arme à un officier.

Cette arme est en parfait état. Le bois a conservé une très belle patine.

VENDU

 

Huile sur panneau de Henry Dupray, représentant un carabinier à la garde aux chevaux.

Le cavalier est représenté dans l'uniforme blanc à distinctives bleues adopté en 1810 avec le cuirassement. Il porte la cuirasse recouverte de laiton laminé et le casque à chenille rouge. Il tient en main les rênes de son cheval et celles de l'officier, que l'on aperçoit en observation à l'arrière plan.

L'oeuvre est signée en bas à droite H Dupray. Elle est présentée dans un bel encadrement d'époque en bois doré.

Au dos a été collée une étiquette donnant le c.v d'Henry Dupray, ainsi que quantité de références permettant d'établir sa cote.

H 43 x L 35 cm avec encadrement. H 33 cm x L 24 cm sans encadrement.

Henry-Louis Dupray : peintre né à Sedan le 3 novembre 1841, mort à Paris en avril 1909, élève de L.Cogniet et de Pils. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1876. Il expose au Salon de Paris à partir de 1863 des sujets militaires peints avec vivacité pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses.

Pour mémoire : les deux régiments de Carabiniers étaient cantonnés à Lunéville. Bien qu'étant l'élite de la cavalerie lourde, Napoléon ne les intégra jamais dans sa Garde. Il avait des craintes sur la loyauté de ces régiments encadrés par des Officiers de vieille noblesse, craintes qui ne se vérifièrent jamais, puisque le comportement de ces troupes fut toujours et en tous points exemplaire. Pour beaucoup, ces régiments étaient les plus beaux de l'armée napoléonienne. 

VENDU

Elégant petit pistolet de voyage de la Manufacture Royale de Naples.

Canon à deux registres octogonal puis rond, terminé par un petit bourrelet en argent, gravé d'un décor d'or damasquiné. Les trois pans supérieurs sont poinçonnés de la Manufacture Royale de Naples, calibre13,5 m. Queue de culasse gravée de fleurs et de rinceaux.

Platine à la miquelet gravée de filets et de feuillages. 

Pontet en fer à ergot, contre-platine en fer munie d'un crochet de ceinture.

Crosse en noyer incrustée d'éléments en laiton repercés, gravés de feuillages. Bois piqueté de clous d'argent sur toute la surface. Pommeau boule orné en suite. Baguette en fer.

Cette jolie arme, en très bon état, peut être datée du milieu du 18ème siècle.

Longueur : 20 cm

VENDU

Page 1 sur 33