Epée d'officier de marine au modèle du règlement du 7 Prairial An XII (27 mai 1804) pour le service à terre.
Fusée entièrement filigranée de fils d'argent de différents diamètres, alternant torsades et fils simples. Virole et sommet constitués d'une tresse de fils d'argent torsadés. Pommeau en forme de casque empanaché recouvert d'écailles. Branche de garde arrondie, dont le milieu est orné d'un cube à pointes de diamant, flanqué de feuilles d'acanthe. Au sommet, elle joint le pommeau par un crochet en forme de tête d'animal gueule ouverte. A la base elle se fond dans le noeud de corps rectangulaire, d'où partent deux quillons droits terminés par des feuilles d'acanthe. L'écusson du noeud de corps représente, côté garde, Neptune tenant son trident et, côté contre-garde, une ancre de marine. Coquille plate à double pontet bordée d'un cordage et de feuillage, traversée en son milieu d'une ancre de marine. Le centre en relief sur lequel est fixée la fusée est ciselé de dents de loup. Le dessous du plateau est plus simplement bordé d'une double rainure.
Lame de Solingen à section losangée, comportant deux pans creux sur chaque face, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés.
Fourreau de cuir noir. Chape décorée de frises ciselées. Bouton de chape décoré d'une coquille. Bouterolle ornée de feuilles d'acanthe. Dard sphérique.
Cette arme a conservé 95% de sa dorure et ne présente que d'infimes traces de frottement dans le gousset du ceinturon. Elle est d'une très belle qualité de ciselure, ce qui n'était pas toujours le cas.
VENDUE
Mousqueton à tringle, modèle An IX, de la manufacture d'armes de Mutzig.
Platine gravée Mre Imple de Mutzig, poinçonnée du M sur étoile dans un cercle du contrôleur de 2ème classe Claude Merley.
Le canon, côté gauche, est daté 1813 dans une barrette et porte les lettres S.T dans un cartouche. Côté droit, il porte le poinçon de Merley et est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An 9 en lettres cursives.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du M de Merley et certaines portent aussi le poinçon du réviseur. Les têtes de vis et la plupart des pièces sont numérotées 48 et sur certaines figure le repère (VIII) du monteur.
Le macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté ...bre 1813. La lettre B de l'inspecteur Becquet en poste en 1812 et 1813 à Mutzig est accompagnée du symbole de la Légion d'Honneur. A l'opposé figurent les lettres B.C du 1er contrôleur, Charles Bourgeois. A côté du cachet de crosse se trouve, dans un rectangle, un monogramme indéchiffrable.
Cette arme est présentée avec la longue baïonnette réglementaire de cavalerie de 55 cms de long.
Elle est en très bon état. Les marquages sont homogènes. Le bois conserve son grain et sa patine d'origine. Les garnitures de laiton ont également conservé la finition de sortie de manufacture.
VENDU
Paire de pistolets d'abordage ayant appartenu à un officier de marine. Ce type de pistolets chargés à mitraille permettait "d'arroser", lors des abordages.
Canons en bronze de très gros calibre fortement tromblonnés pour assurer une large dispersion de la charge. Culasse en acier.
Platines de type an IX non signées, en acier bronzé. Chiens à espalet. Bassinet en laiton.
Monture de noyer blond verni. Garnitures en laiton.
Cette paire est typique de l'époque. Cette paire est en bel état, dans une belle patine. L'une des armes comporte une réparation très discrète sous la platine.
Longueur 31 cms
VENDU
Somptueux coffret nécessaire de pistolets à percussion exécuté par Jean Baptiste Rongé. Il s'agit d'un cadeau royal de très haute qualité, "don du roi des Belges Léopold 1er au Lieutenant de vaisseau François Eyckolt pour le remercier des chevaux Shetlandais, qu'il avait ramenés et offerts aux enfants du roi, le Duc de Brabant depuis roi des Belges sous le nom de Léopold II et le Comte de Flandres, dont le fils Albert a succédé à son oncle Léopold II", ainsi que le rappelle un billet accompagnant la boîte, qui mentionne, en outre, les différentes mains dans lesquelles cette boîte est passée dans la succession de François Eyckolt.
Cette paire est présentée dans une boîte en acajou finement marquetée de bois de citronnier, dont l'intérieur est gainé de velours cramoisi. Le contenu est protégé par un coussin de même couleur. Elle ferme au moyen d'une clé à âme triangulaire. Elle est complète de tous ses accessoires, dont la qualité d'exécution est remarquable : maillet de chargement et son manche, dosette, débouche cheminée, moule à balles, tourne vis, boîte à graisse, boîte à calepins, tire bourre, poire à poudre, écouvillon, baguette de nettoyage, le tout à l'état neuf.
Les platines avant finement gravées et bronzées sont bordées d'un filet d'or. Elles sont signées à l'or, l'une "J.B Rongé Fils", l'autre "à Liège". Les chiens sont décorés en suite.
Les canons à ruban sont en damas. Ils sont marqués à l'or de la mention "Damas d'acier", soulignée de palmettes argentées.
La monture à fût court est de noyer blond. Les crosses sont finement losangées. Les montures joliment gravées sont d'acier bronzé. Le pontet comporte un repose-doigt. L'extrémité du fût est sculptée d'un visage. Les calottes en maillechort représentent une tête d'animal. Elles s'ouvrent pour loger les capsules.
Cette boîte est à l'état neuf. Son contenu semble n'avoir jamais servi. Seul le gainage de velours comporte quelques légères traces d'usure. Elle peut être datée de 1860 environ.
Dimensions : L 44 cm, l 28 cm, h 8 cm
Léopold Georges Chrétien Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfeld, né le 16 décembre 1790 à Cobourg en Saxe, mort le 10 décembre 1865 au château de Laecken, devenu Roi des Belges en 1831 sous le nom de Léopold 1er, fondateur de la dynastie régnant sur la Belgique.
Rongé : famille d'arquebusiers liégeois de renom. Rongé Jean-W (1790-1812), Rongé J-B successeur (1812-1832), Rongé et Flis J-B, successeur (1832-1883).
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Statuette en bronze à patine médaille du Général Bonaparte en Egypte. Elle repose sur une colonnette en marbre blanc. Elle repose sur une colonnette en marbre blanc. La terrasse est signée V Rivière, d'un côté et Propriété, de l'autre.
Bonaparte est représenté en tenue de Général de Division, la main droite glissée dans le gilet, la main gauche tenant son sabre.
Il existe deux versions de ce bronze, l'une sans le sabre, l'autre plus rare avec le sabre. A noter que les éperons sont présents, alors qu'ils ont souvent disparu compte tenu de leur fragilité.
Cette pièce est en parfait état. Hauteur : 21cms, 24cms avec la terrasse.
V. Rivière : sculpteur fin XIXème, début XXème.
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Sabre d'officier, modèle de manufacture, du modèle 1816. Garde à trois branches, les deux branches secondaires joignent un plateau formé par la branche principale se terminant par un quillon recourbé vers le bas caractéristique du modèle. Calotte bombée à courte queue. Tous les éléments de la garde sont feuillagés et dorés. L'extrémité des branches de garde et le quillon sont décorés d'une rosette. Poignée en cuir noirci filigranée de fils de cuivre torsadés.
Lame légèrement courbe en acier poli blanc, plate et à jonc, comportant un long contre-tranchant vers la pointe. Dos gravé "Manufacture Royale du Klingenthal Mars 1819".
Fourreau en acier poli blanc à deux anneaux de bélière, dard asymétrique. Côté contre-garde le fourreau porte une inscription joliment calligraphiée : "Modèle de 1816 - Le Marquit (sic) de Bellune à M Floriot - 1823",
Provenance : Marquis de Bellune, descendance du Maréchal Victor
Napoléon, Victor, Eugène Perrin, marquis de Bellune (1799 - 1852): quatrième enfant de Claude, Victor, Perrin Duc de Bellune, dit Victor, Maréchal de France.
Claude, Victor, Perrin, dit Victor, Duc de Bellune, Maréchal de France (né le 7/12/1764 à Lamarche, mort le 1/03/1841 à Paris) : Fils de Charles Perrin et de Marie-Anne Floriot. Il s'engage comme tambour en 1781. Il obtient son congé en 1791 et s'établit épicier à Valence. Il reprend du service en 1792 et rejoint l'armée d'Italie, où il s'illustre. Il participe au siège de Toulon, où il rencontre Bonaparte et se lie d'amitié avec lui. Il est alors nommé Général de Brigade en 1793 à 29 ans. Il passe ensuite à l'armée d'Italie où il fait les campagnes de 1795 et 1796. Il est nommé Général de Division en 1797 sur proposition du Général en Chef Bonaparte. Il enchaîne les actions d'éclat. Il participe à la seconde campagne d'Italie, pendant laquelle il s'illustre encore à Montebello et à Marengo. Il est créé grand officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. Mis en disponibilité, il reprend du service en 1806. Il est à Iena, à Friedland. Il est fait Maréchal d'Empire le 13 juillet 1807. Gouverneur de la Prusse et de Berlin, il est confirmé Maréchal d'Empire en septembre 1808. Il participe ensuite à la campagne d'Espagne en tant que Commandant en Chef du 1er corps d'armée. Il quitte l'Espagne pour rejoindre la Grande Armée en avril 1812 et participer à la campagne de Russie. Il s'illustre en protégeant le passage de la Berezina à un contre cinq. En 1813, il participe à la campagne d'Allemagne, puis en 1814 à la campagne de France. Lors de la première Restauration, il rallie Louis XVIII, auquel il restera fidèle même pendant les Cent-Jours. Il est nommé Major Général de la Garde Royale à la seconde Restauration, puis Ministre de la Guerre en 1821. Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe en 1830, se retire et meurt miné par ses blessures en 1841.
Floriot : il s'agit d'un cousin du Marquis de Bellune, descendant d'un frère de la mère du Maréchal.
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