Longue paire de pistolets d'arçon de luxe du début du XVIIIème siècle, vers 1720/1730.

Canons ronds à un pan supérieur, légèrement tromblonnés à la bouche, profusément gravés à fond creux de feuillages aux tonnerres. Queues de culasse dorées faisant hausse. Grains de mire dorés. Bouches décorées au trait de volutes.

Platines à silex dorées et gravées à fond creux d'animaux et de personnages. Bassinets dorés à facettes et pare étincelles. Batteries et chiens en acier bruni gravés à fond creux de volutes.

Montures de noyer blond, à fûts longs, sculptées autour de tous les encastrements. Calottes dorées à longues oreilles gravées à fond creux de portraits et de volutes. Vis de calotte masquées par un bouton en forme de mufle léonin. Contre-platine ajourée. Pontets à la charolaise dorés et décorés de trophées. Passants de baguette dorés. Baguettes en bois à embout en corne. Pièces de pouce dorées portant le monogramme "TC" du propriétaire.

Ces pistolets, non signés, sont de très belle facture. Ils sont en très bel état et ont conservé 90 % de leur dorure.

Prix : 12000 €

Pistolet Modèle An XIII de la Manufacture de Maubeuge.

Queue de culasse marquée M an 13, pan gauche du canon marqué B 1813, le B correspondant au poinçon de Daniel Bouissavy, 1er contrôleur de la Manufacture de Maubeuge en poste du 1/04/1808 jusqu’après la chute de l’Empire. Pan droit gravé EF pour Empire Français et frappé du S de l'inspecteur Jean Baptiste Schouller, Directeur de la Manufacture du 28/03/1811 au 30/06/1814.

Platine gravée « Maubeuge Manufacture Impériale » portant le poinçon DB dans un ovale de Bouissavy.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du D sous étoile de Philippe Delmotte contrôleur à partir de1808 et du V surmonté de la couronne de Versadet, y compris la baguette.

Côté contre-platine on retrouve la marque de bois (le B dans un écu) du contrôleur D Bouissavy. Le cachet de réception est daté 3 (pour mars) 1813 et porte les lettres B.Y du premier Contrôleur Bouissavy, ainsi que le S, initiale de l’Inspecteur Jean-Baptiste Schouller.

Pour l’anecdote : l’Inspecteur Schouller, investi du commandement de la place de Maubeuge, lors de l’invasion de la France par les troupes alliées en 1814, résista trois mois avec une maigre garnison de 1000 hommes peu aguerris et ne déposa les armes, que bien après l’abdication de l’Empereur sur ordre express du Roi.

Prix : 1800 € 

Boîte nécessaire contenant une paire de pistolets à percussion réalisée par Gastinne Renette.

Le coffret est en palissandre. Le couvercle est marqueté d'incrustations dorées. Le motif central reprend le monogramme du propriétaire (CSL ?) sous couronne de marquis. Une clé permet de verrouiller la serrure. L'intérieur est gainé de velours bleu. L'intérieur du couvercle est signé à l'or "Gastinne Renette Arqr Ordinaire de S.M L'Empereur à Paris" sous un motif aux grandes armes impériales sur un faisceau de drapeaux.

Le coffret est complet de tous ses accessoires : baguettes de nettoyage et de chargement, moule à balles, maillet, tournevis, poire à poudre, boîte à calepins et à amorces.

Les deux pistolets sont magnifiquement gravés à fond creux tant pour le bois que pour le métal. 

Le métal est mis en couleurs de différentes façons. La culasse, les platines et les garnitures sont gris. Les canons sont bronzés tabac. Les platines arrière portent toutes deux la mention "Gastinne Renette". Sur le dessus du canon est inscrit à l'or "Gastinne Renette Arqr de l'Empereur à Paris".

Les montures renaissance sont en bois d'ébène. Toutes les garnitures sont gravées de guirlandes et de motifs floraux.

Cette paire de pistolets est en tous points caractéristique de la mode en vogue sous Napoléon III vers 1860.

Gatinne Renette : En 1812, Albert Renette, vétéran des armées napoléoniennes, s'établit sur les Champs-Élysées. Il s'associe avec Louis Gastinne, militaire réformé en raison de nombreuses blessures reçues au cours de ses campagnes. Il se voit accorder le titre d'"arquebusier du roi" par la restauration. En 1834, le fils de Louis Gastinne, Louis-Julien Gastinne, épouse la fille d'Albert Renette, Joséphine Adèle. Ils déménagent à l'angle de l'Avenue Montaigne, de l'Avenue Franklin D. Roosvelt et du Rond-Point des Champs-Élysées. Après la proclamation de l'Empire en , la Maison Gastinne Renette devient fournisseur attitré de Napoléon III et de la Cour Impériale. 

Prix : 18000 €

 

Il s’agit d'une exceptionnelle paire pistolets 1822 Tbis construits neufs.
Les deux portent les mêmes marquages de platine et le même poinçon de contrôle, R dans un écu. L’un est numéroté 4 sur le dessus de la platine, l’autre est numéroté 5. L’intérieur des deux platines est parfait.
Les deux portent les mêmes dates de fabrication sur le pan droit des canons S (pour St Etienne) 1855 et la mention MI pour Manufacture Impériale. La mention M 1861 portée en dessous indique la date de mise en rayure. Les deux présentent les mêmes mentions sur le pan gauche C de 17,6 (pour le calibre) N (pour neuf) A (pour alésé) et les mêmes poinçons de contrôle M et F dans un cercle. Le dessous des canons porte une multitude de poinçons et de chiffres correspondant aux différentes épreuves subies par ces canons.
Les deux portent les mêmes poinçons sur les garnitures de laiton.
La seule différence porte sur les marquages de bois côté contre-platine. Le numéro 4 porte un cachet de réception daté de juillet 1855 et la mention St Etienne, l’autre porte seulement la mention St Etienne, par contre on retrouve bien côté contre-platine les numéros 4 et 5 de chaque arme.
Les mécanismes sont en parfait état. Les crans accrochent nettement.

Ces deux pistolets sont proches du neuf et aptes au tir.

Prix :2950 €

Canons "rubans" octogonaux, légèrement tromblonnés à la bouche, bronzés gris.
Calibre 18 mm à 48 rayures "cheveux".
Ils sont datés "1863" sur le pan droit et gravés "MI" pour Manufacture Impériale. Ils comportent les poinçons F et L des contrôleurs et réviseurs sur le pan gauche.
Platines, signées « Mre Imple de Châtellerault ». Chien à percussion. L'une est poinçonnée P dans un écu, l'autre M étoilé.
Crosses en noyer à fût court finement quadrillées et poinçonnées.
Les calottes à anneau se dévissent pour donner accès à un logement permettant de conserver cheminée de rechange et dosette.
Baguette en acier avec tête en laiton.
Ces armes sont en excellent état.

Réservé

Robuste pistolet d'officier de marine à canon fortement tromblonné. Ces pistolets chargés à mitraille étaient utilisés lors des abordages.
Platine à corps rond. Chien à col de cygne renforcé. Bassinet en acier à pare-étincelles. Pied de batterie à enroulement.
Canon en acier de très fort calibre s'évasant à mi longueur. Il est décoré de deux bourrelets, l'un au tonnerre l'autre en son milieu. Queue de culasse formant hausse décorée au trait de motifs floraux.
Toutes les garnitures sont en laiton et sont inspirées des carabines de Versailles. Baguette en bois à tête cloutée d'acier.
Platine et canon sont poinçonnées du V couronné de Benoit Versadet, réviseur à la Manufacture de Maubeuge jusqu'en 1812, puis contrôleur dans la même Manufacture de 1813 à 1815.
Il s'agit donc d'une arme produite pour le commerce par la Manufacture de Maubeuge.
Cette arme est parfaitement fonctionnelle et en excellent état dans une belle patine.

L : 30 cm

VENDU