Epée en argent, à lame triangulaire et double plateau.
Monture à pas d'âne en argent. Pommeau rond décoré de l'ancre de marine. Branche de garde arrondie et perlée rehaussée d'un médaillon. Poignée entièrement perlée, portant un médaillon décoré d'un canon en son centre. Virole portant le poinçon de titre.
La partie supérieure des plateaux est décorée, pour l'un, d'un lion appuyé sur un canon tenant un écu aux armes royales, pour l'autre d'un trophée d'armes. La partie inférieure des plateaux reprend, pour l'un, l'ancre de marine, pour l'autre, un trophée d'armes.
La lame est signée au talon, sur une face, "Cassaignard M Foubisseur du Roy" et sur l'autre, "& Maître Arquebusier près la Bourse à Nantes".
Compte tenu de la symbolique, cette arme de grande qualité peut être attribuée à un officier de la Marine Royale servant sur un vaisseau de haut bord.
Epoque : milieu XVIIIème siècle.
Cassaignard (ou Cassagnard) : arquebusier et fourbisseur nantais né en 1708 et mort en 1786. Réputé en tant que fournisseur d'armes pour la marine.
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Elégant sabre d'officier de cavalerie légère en métal bronzé et argenté formant un superbe contraste.
Poignée à simple branche en contre-courbe, joignant la croisière à angle droit. Quillon à enroulement recourbé vers le bas. Calotte ornée de rinceaux et de rosaces. Poignée en bois noirci quadrillé. Oreillons en navette ornés du glaive de commandement.
Lame courbe à simple pan creux, dans son poli d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés.
Fourreau en tôle de fer dans son bronzage d'origine à trois garnitures argentées. Bracelets de bélière bordés de frises et décorés de motifs floraux dans des cartouches. Pitons de bélières striés. Bouterolle gravée de la toile d'araignée et de feuilles d'acanthe. Dard sur le modèle des sabres d'honneur.
Cette arme est en parfait état. La lame est proche du neuf. Elle a conservé l'intégralité de son bleu et de sa dorure. Seule la poignée est légèrement fendue.
Cette arme peut être datée de la période Consulat.
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Pistolet d'officier sur le modèle du pistolet réglementaire de 1733 pour la cavalerie et les dragons.
Ce pistolet est très proche du modèle de troupe adopté en 1733, dont il s'inspire : même physionomie générale et même morphologie, même configuration de la platine à corps plat avec bassinet en fer et chien à col de cygne, mêmes décorations de bois, même grain de laiton servant de guidon, mêmes passants de baguette, même système d'embouchoir, même calotte.
Il en diffère, par contre, par sa longueur de 54 cm, légèrement plus grande que le modèle troupe, par sa contre-platine plus élégante, par le tonnerre du canon à tonnelet et sa queue de culasse trapézoïdale, par la forme de sa sous-garde.
Ce robuste pistolet est très sobre, mais le travail particulier du canon et les quelques volutes gravées sur le chien permettent d'attribuer cette arme à un officier.
Cette arme est en parfait état. Le bois a conservé une très belle patine.
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Huile sur panneau de Henry Dupray, représentant un carabinier à la garde aux chevaux.
Le cavalier est représenté dans l'uniforme blanc à distinctives bleues adopté en 1810 avec le cuirassement. Il porte la cuirasse recouverte de laiton laminé et le casque à chenille rouge. Il tient en main les rênes de son cheval et celles de l'officier, que l'on aperçoit en observation à l'arrière plan.
L'oeuvre est signée en bas à droite H Dupray. Elle est présentée dans un bel encadrement d'époque en bois doré.
Au dos a été collée une étiquette donnant le c.v d'Henry Dupray, ainsi que quantité de références permettant d'établir sa cote.
H 43 x L 35 cm avec encadrement. H 33 cm x L 24 cm sans encadrement.
Henry-Louis Dupray : peintre né à Sedan le 3 novembre 1841, mort à Paris en avril 1909, élève de L.Cogniet et de Pils. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1876. Il expose au Salon de Paris à partir de 1863 des sujets militaires peints avec vivacité pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses.
Pour mémoire : les deux régiments de Carabiniers étaient cantonnés à Lunéville. Bien qu'étant l'élite de la cavalerie lourde, Napoléon ne les intégra jamais dans sa Garde. Il avait des craintes sur la loyauté de ces régiments encadrés par des Officiers de vieille noblesse, craintes qui ne se vérifièrent jamais, puisque le comportement de ces troupes fut toujours et en tous points exemplaire. Pour beaucoup, ces régiments étaient les plus beaux de l'armée napoléonienne.
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Elégant petit pistolet de voyage de la Manufacture Royale de Naples.
Canon à deux registres octogonal puis rond, terminé par un petit bourrelet en argent, gravé d'un décor d'or damasquiné. Les trois pans supérieurs sont poinçonnés de la Manufacture Royale de Naples, calibre13,5 m. Queue de culasse gravée de fleurs et de rinceaux.
Platine à la miquelet gravée de filets et de feuillages.
Pontet en fer à ergot, contre-platine en fer munie d'un crochet de ceinture.
Crosse en noyer incrustée d'éléments en laiton repercés, gravés de feuillages. Bois piqueté de clous d'argent sur toute la surface. Pommeau boule orné en suite. Baguette en fer.
Cette jolie arme, en très bon état, peut être datée du milieu du 18ème siècle.
Longueur : 20 cm
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Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de St Etienne.
Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres à l'anglaise, poinçonnée du S sous lys (poinçon utilisé après 1814) par le contrôleur des platines Stelen à ce poste de 1811 à 1821. Toutes les vis sont numérotées. L'intérieur de la platine est en parfait état. On y retrouve les mêmes numéros, que sur les vis. Bride de noix et gâchette ont conservé leur bleui.
Queue de culasse gravée M AN13. Canon à pans au tonnerre, poinçonné sur le pan droit, du P étoilé de Louis Préau, inspecteur de la manufacture de 1811 à 1816. A l'avant de la lumière figurent les lettres EF pour Empire français. Le pan gauche du canon est daté B1815, le B correspondant au deuxième contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821. Le dessous du canon comporte de multiples poinçons d'épreuve, ainsi que le L couronné du réviseur Martin Luzier (1808 - 1820).
La monture de noyer est poinçonnée en de multiples endroits d'un B couronné (poinçon de bois de Bonnard ?). La crosse porte la marque de réception de l'inspecteur P.C 1815. Toutes les garnitures portent le poinçon L dans un cercle de Luzier. A l'arrière de la contre-platine le crossier a estampé son nom "Jean Thomas".
Ce pistolet, en parfait état, peut-être daté de la période des Cent-Jours. Il mériterait d'être marié au fusil de dragon modèle an IX de la manufacture de Versailles fabriqué à la même période.
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