Sabre dit "à la chasseur" d'officier du génie, équipé de sa dragonne d'officier subalterne en passementerie dorée avec ruban en galon "cul de dé" et frange en "corde à puits".

Garde à trois branches, la branche principale formant le quillon recourbé vers le bas. Oreillons en navette sculptés, côté garde d'une cuirasse et côte contre garde de la branche de chêne et de la branche de laurier entrecroisées. Calotte à longue queue ciselée de feuillages. Poignée en bois recouvert de cuir et filigranée d'un fil torsadé entouré de fils simples.

Lame plate à jonc, polie blanc. Fort contre-tranchant. Pointe en langue de carpe.

Fourreau de fer à deux anneaux de bélière. Bracelets de bélière en laiton sculptés d'une cuirasse, côté garde. Dard en boule sur le modèle des sabres d'honneur.

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Portrait de Louis (dit Henry) Aymon de Montépin en tenue d'Officier d'Etat Major. Il est représenté avec son manteau à la polonaise vert, bordé d'astrakan (voir tenue de Murat à la bataille d'Eylau). Ce portrait le représente sur fond d'un paysage de neige, probablement pendant la campagne de Pologne. Il porte le ruban rouge de la Légion d'honneur, rapporté ultérieurement, comme cela se faisait souvent, puisque décernée en 1819 seulement.

Le cadre doré est d'époque. Au dos figure la mention manuscrite "Henri de Montépin, père de Xavier". Xavier de Montépin, aujourd’hui ignoré, fut un des feuilletonistes les plus célèbres du XIXe siècle, dont son texte, La Porteuse de pain, est le plus connu.

Louis (Henry), René, Pierre AYMON de MONTEPIN : né le 18 avril 1786 à Autun, mort le 3 septembre 1876 à Autun. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1819, puis Officier (notice L0083039 de la base Léonore), Comte et Pair de France. Volontaire à l'Etat Major du Duc de Dantzig (Maréchal Lefèbvre) en 1808. Sous-lieutenant au 8ème Chasseurs à Cheval en 1809. De nouveau à l'Etat Major du Duc de Dantzig jusqu'en juin 1812, date à laquelle il rejoint les escadrons de guerre pour la campagne de Russie. Aide de camp du Général Montmarie en 1814. Capitaine aux Mousquetaires du Roi. Chef de Bataillon en 1818. A la retraite en 1830.

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Sabre d'Officier d'Etat-Major ou d'Aide de Camp du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII.

Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle type, représenté Planche 5 du règlement, qui stipule : "sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en métal doré, et le fourreau en fer bronzé".

La poignée est en ébène à stries obliques. La branche de garde incurvée joint la croisière à angle droit et se termine par un quillon en forme de mufle d'animal. Elle comporte en son sommet une fente pour le passage de la dragonne. La calotte arrondie est à base droite. Le noeud de corps rectangulaire est gravé d'un casque brochant un trophée d'armes. Les oreillons sont en forme d'écusson ornés d'une palmette.

Lame courbe à un pan creux, polie blanc, bleuie au tiers et décorée de motifs dorés.

Fourreau de fer. Cuvette, bracelets de bélières rectangulaires et bouterolle sont en laiton doré. Dard caractéristique, élégamment sculpté de feuillages. 

Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.

Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des  Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.

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Miniature d'un petit pistolet à l'écossaise. Il s'agit d'un travail du XVIIIème siècle.

Il est présenté dans une minuscule boîte en noyer portant le blason de Blair de Balthayock, dont l'ascendance remonte à 1204: une colombe, les ailes déployées et la devise, « Virtute Tutus ». Blason, qu'en héraldique écossaise, seul le chef de clan peut porter.

La boîte contient, outre le pistolet, deux canons, l'un court, l'autre long et leur clé de démontage. La crosse est joliment gravée de motifs floraux, ainsi que le coffre. Celui-ci est gravé BLAIR.  Le chien à espalet comporte un système de sécurité. La détente est rétractable. 

Il s'agit d'un travail de maîtrise de grande qualité ou d'un travail de présent réalisé par un armurier pour le chef de clan.

Objet très intéressant de par la qualité, l'attribution et l'époque de réalisation.

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Pistolet modèle An XIII de la manufacture de St Etienne.

Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres cursives, poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen à la manufacture de 1811 à 1821. Toutes les pièces sont frappées du numéro 3.

Canon à pans au tonnerre, marqué sur le pan gauche, B1814 du 2ème contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821, et sur le pan droit, P surmonté d'une étoile de l'inspecteur Préau en poste d'octobre 1811 à fin janvier 1816. Ce poinçon est accompagné des lettres G.S dans un cartouche. A l'avant de la lumière figurent les lettres E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est marquée Mle AN XIII en lettres capitales.

Toutes les garnitures portent le poinçon D surmonté d'une étoile dans un ovale du réviseur et le G sous couronne de Gouilloud, contrôleur à la manufacture de 1804 à 1816.

Le bois porte sur le côté droit de la crosse la marque de réception définitive de l'arme, P.C 1814, de l'inspecteur Préau et à gauche, derrière la contre-platine, le nom du crossier : T.Dobert, T.Robert ?

Cette arme est en parfait état. Tous les marquages sont cohérents. Le bois de ce pistolet n'a jamais été touché, il conserve son grain et une très belle patine.

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Sabre d'officier du premier régiment de hussards à garde dite à "l'allemande", caractérisée par une calotte à courte queue à plateau plat débordant largement la poignée. Le plateau est gravé d'un trophée d'armes. Poignée de cuir noir sans filigrane décorée d'un gros bouton rond. Branche de garde simple joignant la croisière à angle droit. Longs oreillons en barrette. L'ensemble de la garde soulignée d'un filet est dans sa dorure.

Large lame à forte courbure et large contre-tranchant, bleuie et dorée au tiers, décorée sur ses deux faces de trophées et de motifs floraux surmontant le caractéristique "Hussard chargeant". A la base figure sur les deux faces la mention "1er Regt d'Hussards", sic

Le fourreau est constitué d'un fut de bois recouvert de fine basane noire. Il comporte quatre garnitures : une chape et une bouterole rainurées et deux gros cabochons sculptés de trophées d'armes servant de support aux anneaux de bélière en acier. Toutes ces garnitures sont dans leur dorure et d'une qualité de gravure tout à fait remarquable.

1er Régiment de Hussards : issu du régiment de Bercheny levé en 1719-1720, devient 1er Husssards le 1er janvier 1791. Uniforme bleu céleste à tresses blanches. Col et parements rouges. Il participe à toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire. Il sert d'escorte à l'Empereur en alternative du régiment des chasseurs de la Garde. Son étendard porte en lettres d'or: Valmy 1792, Jemmapes 1792, Castiglione 1796, Eylaud 1807.

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