Sabre briquet de marine Modèle An XI, avec son baudrier, dans un état exceptionnel.

Dos de la lame gravé Mfture Imple du Klingenthal Mai 1812. Lame poinçonnée du L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 07/1821, du B lauré dans un cercle de J.G Bick contrôleur de 02/1812 à 05/1815, ainsi que du K étoilé dans un ovale de J.I Krantz inspecteur de 03/1812 à 08/1814.

Garde monobloc à 28 cannelures. Croisière frappée de l'ancre de marine. Revers de la branche de garde marqué Versailles, portant le poinçon N en cursive de Nicolas Boutet, Directeur de la Manufacture, et le V de vérification.

Fourreau de cuir noirci et verni sans alèse à deux garnitures de laiton poinçonnées H. Le haut de la chape, au-dessus du pontet, porte l'ancre de marine.

Le baudrier est de buffle blanchi à simple gousset avec boucle à deux ardillons et bouton de couplage à la giberne. Le gousset est percé pour le passage du pontet, dont le tirant (absent) s'enfile dans le boucleteau.

L'ensemble sabre et baudrier est à l'état neuf, ce qui est tout à fait exceptionnel. Le sabre semble être sorti de manufacture hier.

Précision : sous l'empire le pontet du fourreau est placé au milieu de la chape et s'enfile avec le tirant dans la fente percée dans le gousset, ce qui représentait une manipulation assez difficile. A partir de 1816 la chose sera simplifiée. Le pontet est remonté en haut de la chape. Le gousset n'est plus percé, le tirant passe par dessus le bord supérieur du gousset.

VENDU

Glaive de sapeur d’infanterie de la Ligne du 1er Empire à tête de coq hurlant. 

Le coq était le symbole de la vigilance, attribué en tant que tel aux sapeurs en charge de la construction et de la protection des campements.

La poignée octogonale est lisse est présente à son sommet la tête de coq, bec largement ouvert. La croisière rectangulaire est ornée du mufle du lion de Némée. Les quillons symétriques sont droits. Ils sont feuillagés et terminés en têtes de lion. L’ensemble est de laiton massif.

La lame est à simple pan creux. Le dos est gravé Manufre Imple du Klingenthal Juin 1815, soit pendant les Cent Jours. Elle porte au talon le poinçon L de François Lobstein, réviseur de 1804 à 1820, le B feuillagé de Jean-Georges Bick, contrôleur à partir de 1809 et le B étoilé d’Etienne Borson, Inspecteur de la Manufacture d’août 1814 à août 1816.

Le fourreau est en cuir noir verni sans alèses. Les garnitures sont de laiton. Le bouton de chape reprend le mufle de lion de la garde.

Cette arme est en parfait état.

VENDU

Sabre de cuirassiers au modèle de l'an XIII (branches de garde touchant la calotte).
Lame droite à doubles pans creux, à pointe dans le prolongement du dos, poinçonnée au talon du C de l'inspecteur Cherrer en charge de 06/1807 à 12/1808 et du M du contrôleur Mouton à ce poste jusqu'en 02/1809. Le dos est gravé Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères. Le frottement dans le fourreau a atténué le haut de la gravure.
Garde à plateau à trois branches secondaires boulées. Poignée recouverte de cuir noir filigrané d'un fil de laiton torsadé. Calotte à courte queue découpée en accolade. Toutes les pièces sont frappées du signe C du monteur, que l'on retrouve sous le quillon à côté du V de vérification. Quillon portant la barrette de Versailles, ainsi que le J de l'Inspecteur Jacqueson à Versailles à partir de 11/1809 et du poinçon JC du contrôleur J N Cazamajou à Versailles depuis 01/1809.
Le fourreau est de tôle laminée épaisse. La cuvette est maintenue par une petite vis fixée au dos. Bien qu'allégé par rapport au modèle du début de l'Empire ce fourreau reste lourd. Il est matriculé réglementairement au revers C N° 75, le C désignant la compagnie et le 75 le numéro de l'arme dans la compagnie. Le bracelet supérieur de bélière porte en outre le numéro 279. Le dard symétrique est en forme de lyre. 
Cette arme est en excellent état. La lame forgée à Klingenthal fin 1808 a été montée en 1809 à Versailles. La moitié des lames produites par Klingenthal était, en effet, expédiée pour montage à Versailles. 

VENDU

 

 

Elégant petit couteau de chasse.

Poignée en bois de cerf. Calotte et virole en argent gravées à fonds creux de décors feuillagés.

Garde en acier poli. Lame à trois pans polie glace. Pointe acérée en langue de carpe.

Fourreau de cuir noir à deux garnitures d'argent gravées à fond creux. La chape est gravée au recto d'une tête de cerf, dont les bois entourent une croix, au verso elle est ornée de motifs floraux. La bouterolle est gravée au recto de deux chiens assis tenant un blason et au verso des mêmes motifs floraux que la chape.

L : 24 cm

Cet objet est en parfait état.

Prix : 1300 €

Sabre de Dragons Mle An XIII (branches de garde touchant la calotte).
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Quillon comportant les poinçons de Versailles : le poinçon AC entrelacés, d'Antoine Chapelle, Inspecteur de 02/1805 à 07/1809, le poinçon JD de J.B Deschaseaux, Contrôleur, et le poinçon JC de Jean Cazamajou, Réviseur de 1803 à 08/1806. La calotte porte un poinçon illisible. Le dessous du plateau est frappé de la lettre J.
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos marquée "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B entouré de points de l'Inspecteur Simon de Baumaretz, en poste à Klingenthal de septembre 1803 à mai 1807 et le poinçon de J-Jacques Mouton, (la grosse roue surmontant le M), Contrôleur de 1ère classe de juillet 1798 à février 1809.
Le fourreau est de cuir noir verni sans alèses à trois garnitures de laiton découpées en accolade. La bouterolle comporte le petit dard sphérique en acier conforme au modèle An XI - An XIII.
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806. La fabrication de ce sabre peut donc être datée de février 1806 à août 1806.

Prix : 3900 €

Arme originale, d'une facture extrêmement soignée réalisée pour les officiers du 6ème régiment de Chasseurs à Cheval, dont quelques rares exemplaires sont parvenus jusqu'à nous.

Garde à la hongroise enrichie de fines gravures. Poignée en  bois noirci cannelée. Calotte à débordement élégamment découpée. Oreillons rectangulaires portant le N° 6 du régiment. Branche de garde ornée d'un médaillon gravé d'un cor de chasse. Quillon recourbé vers le bas finissant en forme de pavillon de trompette.

Lame courbe à dos demi-rond, à gorge et simple pan creux, bleuie et dorée au tiers avec ornements de trophées et de motifs floraux. Talon gravé, côté garde "Coulaux frères Entrepreneurs" et côté contre-garde "Manufacture Nationale d'armes blanches de Klingenthal". Pointe en langue de carpe avec fort contre-tranchant.

Fourreau en tôle de fer à encastrement pour les oreillons. Forts bracelets de bélières bombés. Originaux pitons de bélière en forme d'urne.

Il s'agit d'une très belle production de la manufacture. Elle est référencée dans l'ouvrage "Des sabres et des épées" de Michel Pétard, Tome Premier sous le N° 137. 

Cette arme est en bon état général et s'est enrichie de la patine du temps. 

Prix : 6500 €