Revolver d'officier calibre 11 mm Modèle 1874, de la manufacture d'armes de St Etienne, construit à 35000 exemplaires entre 1874 et 1887. Il se distingue du Modèle 1873 de troupe par un allègement général, un bronzage noir et une dimension plus courte. Il fut largement utilisé durant la Première Guerre Mondiale et équipait encore des unités de réserve en 1940.
Le modèle présenté, en excellent état, avec quelques traces d'usage, est dans son bronzage d'origine et conserve les mises en couleur réglementaires du chien de la portière et de la détente. Toutes les pièces sont au même numéro (N 20236). L'état mécanique est irréprochable, tant en simple action, qu'en double action. L'intérieur du canon est correct.
Pan droit du canon marqué S 1878, pan gauche portant les poinçons M dans un cercle du Général Maignien, Directeur de la MAS de 1873 à 1882, et J dans un cercle du Contrôleur Général Principal de l'arme finie Jeuffroy, dessus du canon gravé Mle 1874.
Cette arme est présentée dans son étui "jambon" de cuir clair. A l'intérieur du rabat figure le nom manuscrit du propriétaire (Brandt) et le cachet du fabriquant daté de 1837: Gasser à Paris.
VENDU
Bronzes à patine chocolat représentant deux soldats : le porte-drapeau de la 32ème demi-brigade en 1794 et un grenadier à pied de la Vieille Garde, comme indiqué sur les terrasses. Ces terrasses sont numérotées 1 et 2 et comportent en outre le cachet de fonte de Susse. Elles sont signées LEVEEL sur un côté.
Ces représentations sont très expressives dans leur composition et très réalistes dans leurs détails.
La porte-drapeau mesure 41 cm de haut, le grenadier 38 cm.
Armand Leveel : né le 27 janvier 1821 à Bricquebec, mort le 26 juillet 1905 à Cherbourg. Doué pour le dessin, il monte à Paris en 1840 et travaille pour la maison Susse. Il rentre dans l'atelier du maître Rude en 1845. Il y côtoie Frémiet et Carpeaux. Il est l'auteur, entre autres, du Napoléon équestre de Cherbourg et de la Jeanne d'Arc d'Orléans.
VENDU
Pistolet d'officier sur le modèle du pistolet réglementaire de 1733 pour la cavalerie et les dragons.
Ce pistolet est très proche du modèle de troupe adopté en 1733, dont il s'inspire : même physionomie générale et même morphologie, même configuration de la platine à corps plat avec bassinet en fer et chien à col de cygne, mêmes décorations de bois, même grain de laiton servant de guidon, mêmes passants de baguette, même système d'embouchoir, même calotte.
Il en diffère, par contre, par sa longueur de 54 cm, légèrement plus grande que le modèle troupe, par sa contre-platine plus élégante, par le tonnerre du canon à tonnelet et sa queue de culasse trapézoïdale, par la forme de sa sous-garde.
Ce robuste pistolet est très sobre, mais le travail particulier du canon et les quelques volutes gravées sur le chien permettent d'attribuer cette arme à un officier.
Cette arme est en parfait état. Le bois a conservé une très belle patine.
VENDU
Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale du deuxième modèle.
Garde à palmette non-ajourée, caractéristique des fabrications tardives, frappée sur le dessus du plateau de trois poinçons illisibles et de la barrette de Versailles. Marques du fondeur sous la palmette.
Poignée de cuir noirci à filigrane tressé en chevrons.
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B de Jean Georges Bick contrôleur à Klingenthal de février 1809 à fin 1811 et le poinçon M étoilé de l'Inspecteur Marion en poste de décembre 1808 à mai 1811. Elle conserve en partie basse son poli d'origine.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées. On distingue ce qui semble être un numéro, i.e 21.
Une étiquette mentionne : "Sabre de Grenadiers à cheval 1er Empire. Vente collection Jean Marc Bonnet 20 décembre 2009 à Bergerac lot 178. A été trouvé à Montpellier avec casque troupe de la garde impériale N° 297 de la vente + N° 298 bicorne officier de la Garde Impériale". Il peut donc avoir équipé un Dragon de la Garde compte tenu du casque, qui l'accompagnait.
Cette arme est restée dans l'état où elle a été trouvée. C'est une "sortie de grenier". Elle n'a absolument jamais été touchée. Elle peut être datée de février 1809 à avril 1810
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806, elles sont datées à partir d'avril 1810. La palmette ajourée disparait vers 1807.
Prix : 14000 €
Huile sur panneau de Henry Dupray, représentant un carabinier à la garde aux chevaux.
Le cavalier est représenté dans l'uniforme blanc à distinctives bleues adopté en 1810 avec le cuirassement. Il porte la cuirasse recouverte de laiton laminé et le casque à chenille rouge. Il tient en main les rênes de son cheval et celles de l'officier, que l'on aperçoit en observation à l'arrière plan.
L'oeuvre est signée en bas à droite H Dupray. Elle est présentée dans un bel encadrement d'époque en bois doré.
Au dos a été collée une étiquette donnant le c.v d'Henry Dupray, ainsi que quantité de références permettant d'établir sa cote.
H 43 x L 35 cm avec encadrement. H 33 cm x L 24 cm sans encadrement.
Henry-Louis Dupray : peintre né à Sedan le 3 novembre 1841, mort à Paris en avril 1909, élève de L.Cogniet et de Pils. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1876. Il expose au Salon de Paris à partir de 1863 des sujets militaires peints avec vivacité pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses.
Pour mémoire : les deux régiments de Carabiniers étaient cantonnés à Lunéville. Bien qu'étant l'élite de la cavalerie lourde, Napoléon ne les intégra jamais dans sa Garde. Il avait des craintes sur la loyauté de ces régiments encadrés par des Officiers de vieille noblesse, craintes qui ne se vérifièrent jamais, puisque le comportement de ces troupes fut toujours et en tous points exemplaire. Pour beaucoup, ces régiments étaient les plus beaux de l'armée napoléonienne.
VENDU
Buste de Napoléon 1er, en bronze à patine mordorée par Luigi Belli.
Le buste repose sur un socle à deux étages en marbre noir jaspé, orné de l'aigle aux ailes déployées, au centre de la couronne de feuilles de chêne et de laurier.
L'Empereur est représenté en manteau, coiffé de son célèbre chapeau.
L'oeuvre est signée Luigi Belli au dos de l'épaule. En dessous figure la mention "Bronze Paris" du cachet de garantie.
Hauteur : 40 cm
Luigi Belli (1848 Turin - 1919 Turin) : célèbre sculpteur italien, professeur d'arts plastiques à l'Académie Albertina de Turin, connu pour ses oeuvres monumentales, dont le mémorial de la Guerre de Crimée à Turin.
VENDU
Elégant petit pistolet de voyage de la Manufacture Royale de Naples.
Canon à deux registres octogonal puis rond, terminé par un petit bourrelet en argent, gravé d'un décor d'or damasquiné. Les trois pans supérieurs sont poinçonnés de la Manufacture Royale de Naples, calibre13,5 m. Queue de culasse gravée de fleurs et de rinceaux.
Platine à la miquelet gravée de filets et de feuillages.
Pontet en fer à ergot, contre-platine en fer munie d'un crochet de ceinture.
Crosse en noyer incrustée d'éléments en laiton repercés, gravés de feuillages. Bois piqueté de clous d'argent sur toute la surface. Pommeau boule orné en suite. Baguette en fer.
Cette jolie arme, en très bon état, peut être datée du milieu du 18ème siècle.
Longueur : 20 cm
VENDU
Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de St Etienne.
Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres à l'anglaise, poinçonnée du S sous lys (poinçon utilisé après 1814) par le contrôleur des platines Stelen à ce poste de 1811 à 1821. Toutes les vis sont numérotées. L'intérieur de la platine est en parfait état. On y retrouve les mêmes numéros, que sur les vis. Bride de noix et gâchette ont conservé leur bleui.
Queue de culasse gravée M AN13. Canon à pans au tonnerre, poinçonné sur le pan droit, du P étoilé de Louis Préau, inspecteur de la manufacture de 1811 à 1816. A l'avant de la lumière figurent les lettres EF pour Empire français. Le pan gauche du canon est daté B1815, le B correspondant au deuxième contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821. Le dessous du canon comporte de multiples poinçons d'épreuve, ainsi que le L couronné du réviseur Martin Luzier (1808 - 1820).
La monture de noyer est poinçonnée en de multiples endroits d'un B couronné (poinçon de bois de Bonnard ?). La crosse porte la marque de réception de l'inspecteur P.C 1815. Toutes les garnitures portent le poinçon L dans un cercle de Luzier. A l'arrière de la contre-platine le crossier a estampé son nom "Jean Thomas".
Ce pistolet, en parfait état, peut-être daté de la période des Cent-Jours. Il mériterait d'être marié au fusil de dragon modèle an IX de la manufacture de Versailles fabriqué à la même période.
VENDU
Fusil de dragon de la manufacture impériale de Versailles sorti des ateliers pendant les Cent Jours, quelques jours à peine avant Waterloo. Cette arme est proche du neuf, car elle n'a pas eu le temps d'être utilisée en campagne. Elle conserve son poli. Les encastrements sont serrés. Les ajustages n'ont rigoureusement aucun jeu. Le bois sous le canon n'est pas noirci, ce qui montre qu'elle a très peu tiré. Cette arme prouve la qualité des fabrications de Versailles et le niveau d'exigence, qui était imposé aux ouvriers.
Platine du modèle an IX, frappée en lettres capitales Mre IMPle de Versailles. Elle est poinçonnée du G dans un ovale du réviseur Augustin Germain (1812 - 1818). Les deux crans d'armé sont nets et fermes. Toutes les vis portent le numéro 4 et ont les mêmes repères de montage. L'intérieur de la platine est neuf et la bride de noix et la gâchette ont conservé leur bleui.
La queue de culasse est gravée Mle AN.IX en lettres capitales. Le pan droit du canon est daté 1815 et porte le C étoile de l'Inspecteur de Chateaubrun. Devant la lumière sont frappées les lettres EF, pour Empire Français. Le pan gauche porte le poinçon DC de Jean-Baptiste Deschaseaux premier contrôleur à Versailles de Vendémiaire An XIV à 1818 et dans un carré un poinçon non identifié. Le dessous du canon est dans son poli d'origine sans piqure et comporte les poinçons d'épreuve et les repères du monteur.
La monture en noyer blond comporte les nombreux poinçons J.D de contrôle de bois de Deschaseaux. Le nom du crossier LANSKIN figure à l'arrière de la sous-garde. Toutes les garnitures portent le D caractéristique de Deschaseaux. Le macaron de crosse porte le C étoilé de Marc Vivien de Chateaubrun Inspecteur à la manufacture à partir d'octobre 1813. A l'opposé figurent les initiales DC du premier contrôleur Deschaseaux. Dans la perpendiculaire le macaron est daté 1815 et porte les lettres Jn pour Juin.
Cette arme réceptionnée en juin 1815, en état exceptionnel, est le témoignage émouvant de la fin de l'empire, dont la chute interviendra le 18 juin 1815 à Waterloo.
Pour mémoire : la manufacture de Versailles était spécialisée dans la fabrication des armes d'honneur et de luxe, ainsi que des armes destinées à la Garde Impériale.
VENDU
Sabre d'infanterie dit "briquet" du modèle de l'An IX.
Poignée monobloc en laiton à 36 torons. Branche de garde arrondie, frappée, côté contre-garde, du M à la grosse roue de Jean-Jacques Mouton, contrôleur à Klingenthal de 07/1798 à 02/1809 et côté garde des lettres J.B (initiales du fondeur ou poinçon du réviseur Joseph, Ambroise Bisch). Quillon en forme de pavillon de trompette.
Lame plate à faible flèche portant au talon le même poinçon de J-J Mouton. Dos de la lame gravé M=fture Nale du Klingenthal Coulaux Frères Entreprs.
Fourreau de cuir noirci sans alèses à deux garnitures de laiton. Chape à tirant.
Ce sabre est à l'état neuf. Il a conservé son fourreau d'origine ce qui est rarissime pour ce modèle.
Après recherche : lors de l’adoption d’un nouveau modèle d’arme la Commission d’Artillerie faisait parvenir aux manufactures les calibres permettant le contrôle des dimensions et une arme au modèle fabriquée par l’Atelier de Précision. A partir de ce modèle de référence la manufacture fabriquait un prototype, qui restait à la manufacture.
En l’An IX (1801), Jean-Jacques Mouton est le premier contrôleur, Benjamin Levavasseur est l’Inspecteur. L’arme à l’état neuf, que nous présentons, a été contrôlée par Mouton, mais n’a jamais été réceptionnée par Levavasseur. Elle n’a donc jamais été versée dans la troupe et n’a jamais quitté la manufacture. Il s’agit selon toute vraisemblance du premier briquet An IX fabriqué à Klingenthal.
Quant à la chape à tirant du fourreau, elle sera remplacée par une chape à bouton, jugée plus solide, lors de la mise en production (cf Michel Pétard - Des sabres et des épées – Tome 3 – Notice 340).
Prix : 1800 €
Sabre d'infanterie dit "briquet" du modèle de l'An XI.
Poignée monobloc en laiton à 28 torons. Branche de garde arrondie, frappée, côté contre-garde, de la barrette de Versailles et du V de vérification. Quillon enroulé en bouton.
Lame plate à faible flèche portant au talon le L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 03/1829, le B dans un cercle de J.G Bick, contrôleur de 02/1809 à 07/1819, ainsi que le K étoilé dans un cercle de Joseph Krantz, inspecteur de mars 1812 à fin juillet 1814. Dos de la lame gravé Mafre Impériale du Klingenthal Mai 1812.
Fourreau de cuir noirci sans alèses à deux garnitures de laiton. Chape à pontet.
Ce sabre est dans un état proche du neuf, ce qui en fait le prix.
VENDU
Pistolet modèle An XIII de la manufacture de St Etienne.
Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres cursives, poinçonnée du S couronné du réviseur des platines Claude Soviche 1807 à 1811.
Canon à pans au tonnerre, marqué sur le pan gauche, 1808 et poinçonnée du B du 1er contrôleur Antoine Blachon en poste de 1798 à 1812. La queue de culasse est marquée Mle ....? en lettres capitales.
Toutes les garnitures portent le poinçon J couronné de Jean Baptiste Javelle contrôleur à la manufacture de 1808 à 1812.
Le bois ne porte pas de marquage.
Cette arme est en bon état.
VENDU
Latte de cuirassiers modèle An XIII (branches de garde touchant la calotte), fabriquée sous la première Restauration.
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos poinçonnée du L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 03/1829, du B dans un cercle de J.G Bick, contrôleur de 02/1809 à 07/1819, ainsi que du K étoilé dans un cercle de Joseph Krantz, inspecteur de mars 1812 à fin juillet 1814, gravée au dos Mfture Rle du Klingenthal juillet 1814.
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue. Branche de garde poinçonnée de Bick et de Krantz. Le quillon porte le poinçon de Joseph Bisch, contrôleur de 102/809 à 1829. Poignée gainée de cuir noir, filigrané de laiton torsadé.
Fourreau du modèle 1816 à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre .
La lame a été réceptionnée par Krantz juste avant son remplacement par Bureau. Il a été monté à Klingenthal. Cette arme est dans un état proche du neuf
N.B : pour mémoire, la moitié des lames forgées à Klingenthal était montée sur place, l'autre moitié était expédiée à Versailles.
Prix : 3400 €
Sabre de luxe d'officier général pouvant être daté du Consulat.
Garde à branche simple en colonne joignant la croisière à angle droit, décorée en son milieu d'un cartouche représentant Bonaparte au pont d'Arcole, tel que peint par Antoine-Jean Gros en 1796 dans son célèbre tableau. La calotte est en forme de tête de lion. Le quillon est à enroulement. La poignée de bois noirci est finement quadrillée. Les oreillons ovales sont décorés d'une femme faisant une offrande.
La lame est courbe à simple pan creux, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées d'armes dorés.
Côté garde, le fourreau en laiton repoussé est bordé d'une frise sur toute sa longueur et orné de trois cabochons représentant des trophées d'armes et le buste d'Athena, déesse de la guerre. Il se termine par une décoration feuillagée effectuée au trait. Côté contre-garde le fourreau est lisse, seulement bordé de frises. Les bracelets de bélière sont décorés de motifs losangés.
Cette arme conserve une grande partie de sa dorure.
Prix : 15500 €
Sabre de hussards modèle An IV de fabrication révolutionnaire.
Garde en laiton à la hongroise. Poignée recouverte de cuir, filigranée de laiton torsadé. Le dessous de la branche de garde porte un poinçon illisible.
Lame à simple pan creux et forte flèche, poinçonnée du faisceau de licteur. Côté garde la lame est gravée en grandes lettres cursives "Repe" pour République et côté contre-garde "Franse" pour Française. Le dos de la lame est gravé KLINGENTHAL en fortes lettres capitales.
Fourreau à fut de bois recouvert d'épais cuir noirci à deux grandes garnitures de fer, pitons de bélière en laiton, dard en fer. Ce sabre présente une belle patine. Il est en bon état et n'a jamais été touché.
Cette arme à garnitures de fer est caractéristique de la période révolutionnaire, qui connut une grave pénurie de cuivre, période pendant laquelle les garnitures de laiton furent remplacées par des garnitures de fer.
Prix : 4300 €
Sabre de sous-officier de hussards. Il est conforme au modèle An IV, mais enrichi d'élégants décors.
Garde en laiton à la hongroise. Poignée recouverte de cuir sans filigrane. La garde ne porte aucun marquage.
Lame à simple pan creux et forte flèche, poinçonnée du LVV entouré de points de Benjamin Levavasseur, Inspecteur à Klingenthal de 03/1798 à 09/1803 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Côté garde la lame est gravée en grandes lettres cursives "Repe" pour République et côté contre-garde "Franse" pour Française. Le dos de la lame est gravé KLINGENTHAL en fortes lettres capitales.
Fourreau à fut de bois recouvert de cuir à deux grandes garnitures de laiton joliment découpées et décorées au trait, dard en fer. Les deux garnitures sont reliées entre elles par des attelles de renfort finement festonnées.
Prix : 3900 €
Pistolet de cavalerie de la manufacture de Saint Etienne, fabriqué sous la révolution. Ce modèle de pistolet, dit modèle An VIII, préfigure par son allure générale le futur modèle An IX. Il est déjà d'une très bonne qualité de fabrication.
Platine gravée St Etienne et poinçonnée du S étoilé de Claude Soviche, contrôleur de 1797 à 1807.
Le canon conserve la trace d'un poinçon sur le pan gauche.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du G surmonté d'un cercle de Joseph Guichard, réviseur à St Etienne de 1793-1802. Pontet en demi-charolaise.
Prix : 3700 €
Aquarelle de Maurice Toussaint représentant une halte du 7ème régiment de hussards au bord d'une rivière. Au premier plan deux officiers discutent. Au second plan les cavaliers en profitent pour abreuver leurs chevaux. A l'arrière plan on devine le reste de la troupe.
Cette aquarelle est d'une grande précision uniformologique. Tous les cavaliers sont en grande tenue, pelisse chaussée, laissant supposer, que la scène se déroule en hiver.
L'encadrement est constitué d'un passe-partout beige et d'une simple baguette de bois. Dimensions : 48 cm x 58,5 cm.
7ème de Hussards : l'un des plus célèbres régiments de l'arme. Il forma la fameuse Brigade Infernale avec le 5ème Hussards sous les ordres de Lasalle. Son étendard porte Iena 1806, Heilsberg 1807, La Moskova 1812, Hanau 1813.
Uniforme : dolman vert à parements et col rouge, pelisse verte, culotte rouge, tresse jaune.
Maurice Toussaint : né le 5 septembre 1882 à Fontenay-aux-Roses, mort le 3 décembre 1974 à Lyon. Il acquiert une solide réputation pour sa maîtrise des sujets militaires et en particulier de l'uniformologie. Il illustre de nombreux ouvrages. Il participe entre autres à l'illustration des planches Bucquoy.
VENDU
Huile sur toile.
Portrait de Pierre Alexandre Machelard en tenue d'Officier des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale.
Il est représenté en buste, tête nue, en grande tenue : dolman vert, pelisse écarlate bordée de fourrure blanche, boutons et tresses dorés.
Il porte la légion d'honneur épinglée sur la pelisse.
Cadre doré à la feuille de facture plus récente.
Le dos porte une étiquette sur laquelle est inscrit "Mr Machelard" et trois pastilles de consolidation dans le coin supérieur gauche. Dimensions : 70 cm x 60 cm cadre compris.
Pierre Alexandre Machelard : né le 24 juin 1783 à Briis-sous-Forges, admis aux Chasseurs à Cheval de la Garde le 5 novembre 1809. Décoré de la Légion d'Honneur le 28 septembre 1813, passé comme sous-lieutenant au 9ème Chasseurs à Cheval le 21 mars 1814. A fait les campagnes de l'an 12, 13, 14, 1806, 1809, 1812, 1813, 1814. Blessé d'une balle au bras droit à l'affaire de Hanau (Base Léonore cote LH/1681/14).
Prix : 6000 €
Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.
Poignée de basane noircie filigranée d'un fil de laiton torsadé. Branche de garde "à la hongroise" fortement arrondie, joignant la croisière à angle droit et formant un quillon se terminant par un bouton à six pans. Calotte très arquée à longue queue, poinçonnée du JC de Jean-Nicolas Cazamajou. Le quillon porte le V de vérification de la manufacture de Versailles, le poinçon de Cazamajou, celui de l'Inspecteur, difficilement déchiffrable (d'Andigné ? Chapelle ?) et la trace de la barrette de Versailles.
Lame courbe à un pan creux, à dos plat et contre-tranchant. Elle est poinçonnée du B entouré de points de Simon de Beaumaretz, Inspecteur à Klingenthal de 09/1803 à 06/1807 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Le dos est gravé Mfture Nale du Klingental (sic) Coulaux Frères Entreprs.
Le fourreau en bois est gainé de cuir noirci et comporte deux garnitures de laiton reliées entre elles par des attelles, qui y sont rivetées. Chaque garniture porte un bracelet de bélière bombé bordé d'un jonc. Les anneaux de bélière sont en fer, ainsi que le dard dissymétrique. Chape et bouterolle sont poinçonnées du JC de Jean-Nicolas Cazamajou.
Ce sabre est dans son jus. C'est le rare modèle primitif, que la Garde Consulaire a reçu 22 septembre 1803. Ce sabre a fait toutes les campagnes du Consulat et de l'Empire. Il est donc rare d'en trouver un qui soit parvenu jusqu'à nous. Sa fabrication peut être datée de 1804 ou 1805.
Prix : 9500 €
Epoque : Consulat
Pistolet de cavalerie Modèle An IX de la manufacture de St Etienne.
Platine gravée "Manuf Nale de St Etienne", poinçonnée du S de Claude Soviche, contrôleur de 1797 à 1807.
Pan gauche du canon poinçonné du B d'Antoine Blachon contrôleur de 1798 à 1812. Pan droit frappé R F et portant le poinçon illisible de l'inspecteur. Queue de culasse gravée Mle An 9.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du G étoilé du contrôleur Joseph Guichard (1802 - 1826).
La crosse, côté platine, porte le G étoilé, côté contre-platine, le B de Blachon.
Arme en bon état jamais touchée.
VENDU
Rare pistolet de Marine Modèle 1842. Il ne s'agit pas d'un modèle 1837 modifié, mais d'un pistolet Modèle 1842 construit neuf.
Le modèle 1837, premier pistolet à percussion adopté par la marine présentait des défauts, que le modèle 1842 est censé corriger : cheminée renforcée, canon et chiens spécifiques.
La platine est marquée Manufacture Rle de Chatellerault et poinçonnée du D étoilé dans un ovale, du contrôleur Augustin Deschaseaux, actif à Chatellerault de 1839 à 1855.
Queue de culasse gravée Mle 1842. Tonnerre portant un poinçon difficilement lisible.
Toutes les garniture sont poinçonnées du D étoilé dans un rectangle de Jean-Baptiste Dombret en poste à la Manufacture de 1830 à 1858.
La calotte porte l'ancre de marine.
Cette arme conserve des poinçons très frais.
Prix : 1800 €
Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale du deuxième modèle.
Garde à palmette non-ajourée, caractéristique des fabrications tardives, frappée sur le dessus du plateau de trois poinçons illisibles et de la barrette de Versailles. Marques du fondeur sous la palmette.
Poignée de cuir noirci à filigrane tressé en chevrons. Calotte portant un poinçon C (réviseur Cazamajou ?) et le V de vérification. Virole poinçonnée du même C.
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B de Jean Georges Bick contrôleur à Klingenthal de février 1809 à fin 1811 et le poinçon M étoilé de l'Inspecteur Marion en poste de décembre 1808 à mai 1811.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées.
Cette arme, en bon état, dans une belle patine, peut être datée de février 1809 à avril 1810
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806, elles sont datées à partir d'avril 1810. La palmette ajourée disparait vers 1807. L'ensemble est donc cohérent.
VENDU
Bronze à patine brune signé d'Emmanuel Frémiet, représentant un artilleur à cheval du 8ème régiment sous le Second Empire au "Présentez arme".
La patelette de giberne porte les canons croisés surmontés de la grenade. Le couvre shako porte le numéro 8.
C'est une oeuvre de caractère comme toutes les réalisations de Frémiet.
Terrasse marquée « E. Fremiet » et « F. Barbedienne Fondeur à Paris ». Sur socle en marbre vert.
Ht : 35 cm, L 27 cm
Emmanuel Fremiet : célèbre sculpteur né à Montrouge le 6 décembre 1824, mort à Paris le 10 septembre 1910, auteur d'oeuvres célèbres, dont la plus fameuse, peut-être, est le St Michel terrassant le dragon du Mont Saint Michel.
VENDU
Bronze à patine brune représentant Napoléon 1er, bras croisés tenant sa longue vue dans la main gauche.
Il est représenté dans sa tenue légendaire : chapeau et manteau.
Il s'adosse à ce qui semble être un rocher.
La terrasse carrée, d'une patine plus claire, est moulurée. Elle est fixée à un socle de marbre noir. Elle porte la signature de l'artiste "Guillemin" et le cachet de garantie du fondeur mentionnant : "Bronze garanti Paris - J.B Déposée".
26,5 cm + socle 5 cm
Émile Coriolan Guillemin, né le à Paris, où il est mort le , est un sculpteur français. Il se fait connaître comme sculpteur de bustes, statues et groupes. Il débute au Salon de 1870. En 2008, sa paire de bustes en bronze de Femme kabyle d'Algérie et Janissaire du sultan Mahmoud II de 1884 s'est vendue pour 1 202 500 $ hors frais d'adjudication par la maison de vente aux enchères Sotheby's de New York.
VENDU
Très rare pistolet d'officier d'infanterie de la Garde Impériale vers 1812-1813.
Platine marquée «Mre Imple de Versailles», portant un poinçon non identifié. Elle est du modèle An IX : chien à corps rond à espalet, bassinet en laiton, batterie sans retroussis.
Canon en acier d'une longueur de 17,5 cm, de 15 mm de calibre, rayé cheveux, à pans au tonnerre, puis rond et légèrement tromblonné, poinçonné au talon dans trois rectangles : "N B", "Boutet" et "N B", et sur le pan supérieur, devant, dans un octogone : "N B" en anglaise. Point de mire en laiton.
Monture à fut court en noyer rouge caractéristique de la Garde. Crosse finement quadrillée formant un bourrelet autour de la calotte (rappelle les pistolets de Mameluks). Calotte ovale bombée. Porte-baguette arrondi vissé à l'extrémité du fût. Baguette en fer. Toutes les garnitures en fer, découpées. Pontet en demi charolaise.
Cette création de Boutet, fabriquée par la manufacture de Versailles s'adressait aux officiers d'infanterie de la Garde Impériale soucieux de s'équiper d'une arme robuste et de qualité, apte au combat.
Nicolas Noël BOUTET (1761-1833) : arquebusier du Roy, puis Directeur de la Manufacture de Versailles, de l'An II à 1818. Il produisait des armes blanches et à feu, surtout celles de récompense, d'honneur et de grand luxe. Il acquit une immense renommée internationale pour la qualité d'exécution et l'originalité de sa production. Il ouvrit à Paris un dépôt de la Manufacture, au 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, puis au 87 rue de Richelieu en 1807. Il essuya de graves revers financiers à la Restauration, et il se retrouva arquebusier privé, au 23 rue des Filles Saint-Thomas, de 1823 à 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas (1786-1816), qui fut brièvement associé à son activité ; c'est pourquoi des armes de l'entreprise Boutet portent la signature BOUTET & FILS.
VENDU
Poire à poudre du 17ème siècle.
Elle est en corne claire finement gravée au trait noir.
Côté face, trois scénettes sont représentées dans des cartouches : deux scénettes représentent des soldats au combat, la troisième représente un dragon. Ces dessins sont de très grande qualité, dans le style caractéristique de l'époque.
Le dos est gravé de motifs géométriques et supporte un crochet de ceinture.
Le bec de dosage est à ressort. Toutes les pièces métalliques sont élégamment ouvragées.
Cet objet est en parfait état et de très belle facture.
L : 29 cm
VENDU
Rarissime pistolet du modèle 1816 de l'Atelier de Précision.
Il s'agit du modèle type de manufacture. Lors de la création d'un nouveau modèle d'arme, la commission d'artillerie faisait fabriquer par l'Atelier de Précision une arme au modèle, qui était envoyée à chaque manufacture pour servir de référence à la fabrication. Ces armes n'étaient donc pas fabriquées à plus de 5 ou 6 exemplaires.
L'arme présentée ne comporte pas de poinçon, hormis celui du canonnier frappé au tonnerre, ce qui est normal. Par contre, la platine est gravée "Atelier de Précision" et le dessus du canon porte la mention "Modèle de 1816".
Cette arme est dans son jus, en bon état, avec quelques légers coups au bois autour de la queue de culasse.
VENDU
Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde du deuxième modèle.
Garde à palmette ajourée, caractéristique des premières fabrications, frappée sur le dessus du plateau de deux poinçons illisibles.
Poignée de cuir noirci à filigrane tressé. Calotte portant un poinçon illisible. L'intérieur de la garde est frappé du V de vérification.
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B entouré de points de l'Inspecteur Simon de Baumaretz, en poste à Klingenthal de septembre 1803 à mai 1807 et le poinçon de J-Jacques Mouton, (dont on devine la grosse roue surmontant le M), Contrôleur de 1ère classe de juillet 1798 à février 1809.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées. Le fourreau est poinçonné du J.C dans un ovale de Jean Cazamajou, réviseur à Versailles de 1803 à 1806 et porte le numéro 26.
Cette arme, en bon état, dans une belle patine, et dont tous les marquages sont cohérents, peut être datée de 1806.
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806. La palmette ajourée disparut vers 1807. Il s'agit là probablement de la fabrication réalisée lors de la création de régiment des Dragons de la Garde.
Provenance : une étiquette collée entre les bagues de renfort mentionne "Sabre de troupe, Grenadiers à cheval 1er Empire. N° 77 rco S.H.J. Collection Bernard Franck", du nom du célèbre collectionneur.
VENDU
Belle aquarelle d'Henri Baud figurant la présentation à l'Empereur et à son Etat-Major des drapeaux pris aux Autrichiens et aux Russes lors de la bataille d'Austerlitz.
Ce tableau fourmille de détails uniformologiques très justes.On y voit dragons, grenadiers à cheval, lanciers polonais (interprétation de l'artiste), chasseurs à cheval, cuirassiers, hussards du 4ème et du 7ème, dans des attitudes très réalistes. Les chevaux sont remarquablement interprétés, les drapeaux particulièrement bien étudiés.
La signature d'Henri Baud figure en bas à gauche.
Cadre doré uni avec passe-partout brun s'harmonisant avec les teintes du tableau.
Henri Baud : peintre de l'école française du début du XXème. A représenté de nombreux sujets militaires.
L : 84 cms encadrement compris, 60,5 cm sans encadrement
H : 67,5 cm encadrement compris, 43,5 cm sans encadrement
VENDU
Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.
Poignée de basane noircie filigranée d'un fil de laiton torsadé. Branche de garde "à la hongroise" fortement arrondie, joignant la croisière à angle droit et formant un quillon se terminant par un bouton à six pans. Calotte très arquée à longue queue. Cette monture porte uniquement le V de vérification de la manufacture de Versailles.
Lame courbe à un pan creux, à dos plat et contre-tranchant. Elle est poinçonnée du LVV dans un ovale de Benjamin Levavasseur Inspecteur à Klingenthal de 03/1798 à 09/1803 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Le dos est gravé Mfture Nale du Klingenthal Coulaux Frères Entreprs. Côté contre-garde elle est marquée G79.
Le fourreau en bois est gainé de cuir noirci et comporte deux garnitures de laiton reliées entre elles par des attelles, qui y sont rivetées. Chaque garniture porte un bracelet de bélière bombé bordé d'un jonc. Les anneaux de bélière sont en fer, ainsi que le dard dissymétrique. Chape et bouterolle sont poinçonnées du JC de Jean-Nicolas Cazamajou.
Ce sabre est dans son jus. C'est le rare modèle primitif, que la Garde Consulaire a reçu 22 septembre 1803. Ce sabre a fait toutes les campagnes du Consulat et de l'Empire, de l'Autriche à la Russie, en passant par l'Espagne. Il est donc rare d'en trouver un qui soit parvenu jusqu'à nous.
Celui-ci provient de la célèbre collection Aries. Il en porte le cachet de cire et l'étiquette. Le même conservé au Musée de l'Armée a été documenté dans le 4° fascicule de 1967 des cahiers Aries, illustrations 7 à 12.
VENDU
Sabre d'officier supérieur de la période Directoire.
Garde à la hongroise en bronze doré. Branche de garde simple à bords rainurés, joignant la croisière à angle droit. Croisière formant quillon droit décoré d'une tête de lion finement moulée. Calotte à longue queue cannelée ornée à son sommet d'un mufle léonin. Oreillons en forme de losange tronqué à fond sablé, sculptés tous deux d'un soleil rayonnant. Poignée de bois entièrement filigranée de fins fils de vermeil alternant torsades opposées, formant chevrons, et fils simples. La dorure du vermeil a subsisté à la base et au sommet de la poignée, au centre les frottements de la main révèlent l'argent.
Lame à simple pan creux bleuie au tiers et décorée à l'or de motifs floraux et de trophées d'arme. Elle est à dos plat et contre tranchant vers la pointe.
Fourreau de laiton richement décoré, entièrement doré, monté sur des alèses gainées de chagrin noir, renforcées de deux longues attelles sur toute leur longueur. Ces attelles forment deux crevés entre les trois garnitures découpées en accolades en relief, décorées de cabochons en laiton repoussé pris entre des frises feuillagées.
La chape abondamment moulurée présente, côté garde, un superbe cabochon, représentant un officier supérieur en chapeau s'appuyant sur son cheval, sur fond de campement militaire, le tout entouré de la branche de chêne et de la branche de laurier entrecroisées, symboles de la force et de la gloire. Côté contre-garde les mêmes moulures entourent une cabochon lisse de forme ovale.
Le bracelet de bélière central est orné, côté garde, d'une fleur en relief dans un caisson rectangulaire, côté contre garde le même style de caisson soutient un cabochon lisse de forme hexagonale.
Les anneaux de bélière sont en laiton.
La longue bouterolle est décorée successivement dans son haut d'un cabochon losangé orné d'un motif floral, dans son milieu d'un caisson rectangulaire et enfin de fortes cannelures. Côté contre garde la même succession de reliefs est reprise, mais les différents éléments sont lisses. Le dard en fer est dissymétrique et joliment découpé.
Ce sabre est en très bon état. Il conserve une grande partie de sa dorure. La lame a conservé son bleu et sa dorure, qui ont cependant subi le frottement dans le fourreau. Elle ne présente que de légères piqures.
La finesse de l'exécution, la richesse des décors, ainsi que la symbolique utilisée, montrent qu'il équipait un officier de très haut rang.
VENDU
Revolver, système Pidault, à percussion centrale, à cadre ouvert, tirant une cartouche métallique à capsule. Il est présenté dans un coffret gainé de cuir noir tapissé de velours vert. Le coffret contient, outre le revolver, les outils de rechargement spécifiques à la cartouche utilisée..
L'arme est polie blanc et gravée d'arabesques. L'élégant pontet est à repos-doigts. Le barillet comporte 6 chambres. Il est percé d'un canal dans lequel s'engage l'axe. Sur le côté droit de la carcasse s'articule le levier d'extraction.
Le canon octogonal comporte 7 rayures à droite. Le dessus est gravé, en lettres gothiques, du nom du fabricant "Brun à Paris". La hausse et le guidon sont réglables en dérive.
Les plaquettes de crosse sont en noyer foncé verni. Elles sont maintenues par des vis s'engageant dans des oeillets métalliques. La calotte de crosse finit en pointe.
Cette arme est présentée avec un fac-similé de la prolongation de son brevet d'invention, initialement déposé le 23 mai 1857, document plus qu'utile pour comprendre le fonctionnement de cette arme au mécanisme original et complexe, et en permettre le démontage.
L'ensemble est en bon état et témoigne de la richesse des recherches armurières de la seconde moitié du 19ème.
Martial Pidault : arquebusier actif dans la seconde moitié du 19ème siècle, reconnu pour l'originalité de ses inventions, comme en témoigne ce revolver à barillet débrayable et chambrant une cartouche en acier "indéfiniment rechargeable", sic.
VENDU
Boîte nécessaire contenant un revolver Lefaucheux modèle 1858, à broche, simple action, six coups, calibre 12 mm complet de tous ses accessoires : tourne-vis, baguette de nettoyage et tout le nécessaire à la fabrication des balles. La boîte est en acajou flammé, l'écusson du couvercle est vierge de toute inscription, l'intérieur est gainé de velours vert. Une petite clé permet d'en assurer la fermeture.
L'ensemble est bleui. La carcasse est entièrement gravée de volutes et de différents motifs. Elle est numérotée 19347 et porte les initiales "L F" surmontées du pistolet brisé.
Le barillet est percé de six chambres placées symétriquement autour d’un canal cylindrique dans lequel est engagé l’axe du barillet. Il est parfaitement indexé.
Le canon à guidon fixe est gravé sur le dessus "Invon E. Lefaucheux - Breveté S. G. D. G. (Paris)".
Les plaquettes de crosses sont de noyer verni, retenues par des vis assurées dans des oeillets métalliques joliment gravés. La calotte de crosse est à anneau.
L'ensemble est en très bon état et a conservé l'intégralité de sa finition bleue.
Eugène Lefaucheux : né à Paris le , mort à Cannes le
Prix : 6100 €
Shako attribuable à un officier subalterne du 19ème régiment de chasseurs à cheval, un modèle en usage vers 1810.
Fût en carton recouvert de feutre noir, bordé dans le haut d'un galon de velours noir de 3 cm de haut, recouvert d'un galon "cul de dé" argenté. En partie basse le bourdalou permettant de régler le tour de tête au moyen d'une petite boucle est également recouvert d'un galon de velours noir.
Calotte en cuir verni noir. Visière en cuir noir sur le dessus et ciré vert sur le dessous, bordée d'un motif de feuillage gaufré au fer, ainsi appelé "trottoir à puces".
À l'avant du fût, une large cocarde en passementerie tricolore (argent-écarlate-bleu) est retenue par un galon de passementerie argentée, au bas duquel est cousu un bouton en métal argenté portant le numéro 19.
Jugulaires en cuir recouvertes d'écailles en cuivre argenté à bord festonné estampées en relief. Rosace en cuivre argenté de 4 cm de diamètre estampée en son centre d'un cor de chasse sur fond sablé et bordée d'une moulure saillante lisse.
Coiffe intérieure en cuir naturel à 10 dents de loup. Manque le lacet de serrage.
Pompon en laine verte, diamètre environ 5,5 cm surmonté d'un toupet rouge.
Ce shako est en très bon état dans son "jus". Un petit accroc au bord de la visière et au galon de velours du bas prouve, qu'il a bien servi.
VENDU
Il s'agit du célèbre bronze de Pierre Tourgueneff représentant un officier de hussard, à cheval. Ce bronze, à patine brune légèrement chatoyante, est finement ciselé et est signé sur la terrasse « P. Tourguéneff ».
La conception de cette représentation équestre peut probablement être datée de la fin des années 1880 ou des années 1890. Le hussard est représenté en pelisse chaussée. Il porte le colback des compagnies d'élite. Le cheval est harnaché de la schabraque de grande tenue.
Cette oeuvre est magnifique de réalisme, de mouvement et de détails, tant en ce qui concerne la monture, que son cavalier. Ce qui lui vaut sa célébrité.
Outre la signature du sculpteur, cette sculpture porte sur la terrasse le cachet de garantie au titre, le cachet du fondeur et la signature de ce même fondeur "Susse Fes Edts Paris".
Pierre-Nicolas Tourgueneff (1853 - 1912) : né en Russie, il dut émigrer en France avec sa famille et son père politiquement persécuté. Il y reçoit l'enseignement d'Emmanuel Frémiet (1824 - 1910), l'un des plus célèbres sculpteurs français du règne de Napoléon III, et participe aux expositions du Salon à partir de 1880. Célèbre pour ses représentations animalières et militaires.
Susse frères : depuis 1740 la famille Susse s'est illustrée pendant plusieurs générations dans la qualité de la fonderie d'art.
H 60,5 cm, L 47 cm, l 13 cm.
VENDU
Epée d'officier de marine au modèle du règlement du 7 Prairial An XII (27 mai 1804) pour le service à terre.
Fusée entièrement filigranée de fils d'argent de différents diamètres, alternant torsades et fils simples. Virole et sommet constitués d'une tresse de fils d'argent torsadés. Pommeau en forme de casque empanaché recouvert d'écailles. Branche de garde arrondie, dont le milieu est orné d'un cube à pointes de diamant, flanqué de feuilles d'acanthe. Au sommet, elle joint le pommeau par un crochet en forme de tête d'animal gueule ouverte. A la base elle se fond dans le noeud de corps rectangulaire, d'où partent deux quillons droits terminés par des feuilles d'acanthe. L'écusson du noeud de corps représente, côté garde, Neptune tenant son trident et, côté contre-garde, une ancre de marine. Coquille plate à double pontet bordée d'un cordage et de feuillage, traversée en son milieu d'une ancre de marine. Le centre en relief sur lequel est fixée la fusée est ciselé de dents de loup. Le dessous du plateau est plus simplement bordé d'une double rainure.
Lame de Solingen à section losangée, comportant deux pans creux sur chaque face, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés.
Fourreau de cuir noir. Chape décorée de frises ciselées. Bouton de chape décoré d'une coquille. Bouterolle ornée de feuilles d'acanthe. Dard sphérique.
Cette arme a conservé 95% de sa dorure et ne présente que d'infimes traces de frottement dans le gousset du ceinturon. Elle est d'une très belle qualité de ciselure, ce qui n'était pas toujours le cas.
VENDUE
Mousqueton à tringle, modèle An IX, de la manufacture d'armes de Mutzig.
Platine gravée Mre Imple de Mutzig, poinçonnée du M sur étoile dans un cercle du contrôleur de 2ème classe Claude Merley.
Le canon, côté gauche, est daté 1813 dans une barrette et porte les lettres S.T dans un cartouche. Côté droit, il porte le poinçon de Merley et est marqué E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est gravée Mle An 9 en lettres cursives.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du M de Merley et certaines portent aussi le poinçon du réviseur. Les têtes de vis et la plupart des pièces sont numérotées 48 et sur certaines figure le repère (VIII) du monteur.
Le macaron de crosse porte au centre les lettres EF et est daté ...bre 1813. La lettre B de l'inspecteur Becquet en poste en 1812 et 1813 à Mutzig est accompagnée du symbole de la Légion d'Honneur. A l'opposé figurent les lettres B.C du 1er contrôleur, Charles Bourgeois. A côté du cachet de crosse se trouve, dans un rectangle, un monogramme indéchiffrable.
Cette arme est présentée avec la longue baïonnette réglementaire de cavalerie de 55 cms de long.
Elle est en très bon état. Les marquages sont homogènes. Le bois conserve son grain et sa patine d'origine. Les garnitures de laiton ont également conservé la finition de sortie de manufacture.
VENDU
Paire de pistolets d'abordage ayant appartenu à un officier de marine. Ce type de pistolets chargés à mitraille permettait "d'arroser", lors des abordages.
Canons en bronze de très gros calibre fortement tromblonnés pour assurer une large dispersion de la charge. Culasse en acier.
Platines de type an IX non signées, en acier bronzé. Chiens à espalet. Bassinet en laiton.
Monture de noyer blond verni. Garnitures en laiton.
Cette paire est typique de l'époque. Cette paire est en bel état, dans une belle patine. L'une des armes comporte une réparation très discrète sous la platine.
Longueur 31 cms
VENDU
Somptueux coffret nécessaire de pistolets à percussion exécuté par Jean Baptiste Rongé. Il s'agit d'un cadeau royal de très haute qualité, "don du roi des Belges Léopold 1er au Lieutenant de vaisseau François Eyckolt pour le remercier des chevaux Shetlandais, qu'il avait ramenés et offerts aux enfants du roi, le Duc de Brabant depuis roi des Belges sous le nom de Léopold II et le Comte de Flandres, dont le fils Albert a succédé à son oncle Léopold II", ainsi que le rappelle un billet accompagnant la boîte, qui mentionne, en outre, les différentes mains dans lesquelles cette boîte est passée dans la succession de François Eyckolt.
Cette paire est présentée dans une boîte en acajou finement marquetée de bois de citronnier, dont l'intérieur est gainé de velours cramoisi. Le contenu est protégé par un coussin de même couleur. Elle ferme au moyen d'une clé à âme triangulaire. Elle est complète de tous ses accessoires, dont la qualité d'exécution est remarquable : maillet de chargement et son manche, dosette, débouche cheminée, moule à balles, tourne vis, boîte à graisse, boîte à calepins, tire bourre, poire à poudre, écouvillon, baguette de nettoyage, le tout à l'état neuf.
Les platines avant finement gravées et bronzées sont bordées d'un filet d'or. Elles sont signées à l'or, l'une "J.B Rongé Fils", l'autre "à Liège". Les chiens sont décorés en suite.
Les canons à ruban sont en damas. Ils sont marqués à l'or de la mention "Damas d'acier", soulignée de palmettes argentées.
La monture à fût court est de noyer blond. Les crosses sont finement losangées. Les montures joliment gravées sont d'acier bronzé. Le pontet comporte un repose-doigt. L'extrémité du fût est sculptée d'un visage. Les calottes en maillechort représentent une tête d'animal. Elles s'ouvrent pour loger les capsules.
Cette boîte est à l'état neuf. Son contenu semble n'avoir jamais servi. Seul le gainage de velours comporte quelques légères traces d'usure. Elle peut être datée de 1860 environ.
Dimensions : L 44 cm, l 28 cm, h 8 cm
Léopold Georges Chrétien Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfeld, né le 16 décembre 1790 à Cobourg en Saxe, mort le 10 décembre 1865 au château de Laecken, devenu Roi des Belges en 1831 sous le nom de Léopold 1er, fondateur de la dynastie régnant sur la Belgique.
Rongé : famille d'arquebusiers liégeois de renom. Rongé Jean-W (1790-1812), Rongé J-B successeur (1812-1832), Rongé et Flis J-B, successeur (1832-1883).
VENDU
Fabuleux buste en bronze de Napoléon Bonaparte, à double patine, par Emile Picault. Ce bronze est tout à fait exceptionnel, tant par la taille, que par son traitement. L'ensemble a été traité en patine médaille, mais le visage est en patine chocolat, ce qui donne un réalisme et une présence impressionnante à cette pièce.
Bonaparte est représenté tel que pendant la campagne d'Egypte, en tenue de Général de Division. Il a le visage émacié, les cheveux longs noués en catogan, le regard perçant. L'habit est brodé de feuilles de chêne, la cravate est nouée autour du cou.
Le piédouche porte l'inscription BUONAPARTE sur ce qui semble être une branche de palmier et la signature du sculpteur E.Picault. Il porte, en outre, le cachet de garantie mentionnant "Bronze garanti au titre - Paris" encerclant la légion d'honneur.
Hauteur : 57 cms
André, Emile Picault : sculpteur né à Paris le 24 août 1833, mort à Paris le 24 août 1922. Son œuvre, très abondante, compte principalement des sujets allégoriques ou patriotiques et des figures de guerriers et de héros mythologiques. Picault est ainsi l'une des figures les plus prolifiques du courant de sculpture néo-baroque français.
VENDU
Statuette en bronze à patine médaille du Général Bonaparte en Egypte. Elle repose sur une colonnette en marbre blanc. Elle repose sur une colonnette en marbre blanc. La terrasse est signée V Rivière, d'un côté et Propriété, de l'autre.
Bonaparte est représenté en tenue de Général de Division, la main droite glissée dans le gilet, la main gauche tenant son sabre.
Il existe deux versions de ce bronze, l'une sans le sabre, l'autre plus rare avec le sabre. A noter que les éperons sont présents, alors qu'ils ont souvent disparu compte tenu de leur fragilité.
Cette pièce est en parfait état. Hauteur : 21cms, 24cms avec la terrasse.
V. Rivière : sculpteur fin XIXème, début XXème.
VENDU
Sabre d'officier, modèle de manufacture, du modèle 1816. Garde à trois branches, les deux branches secondaires joignent un plateau formé par la branche principale se terminant par un quillon recourbé vers le bas caractéristique du modèle. Calotte bombée à courte queue. Tous les éléments de la garde sont feuillagés et dorés. L'extrémité des branches de garde et le quillon sont décorés d'une rosette. Poignée en cuir noirci filigranée de fils de cuivre torsadés.
Lame légèrement courbe en acier poli blanc, plate et à jonc, comportant un long contre-tranchant vers la pointe. Dos gravé "Manufacture Royale du Klingenthal Mars 1819".
Fourreau en acier poli blanc à deux anneaux de bélière, dard asymétrique. Côté contre-garde le fourreau porte une inscription joliment calligraphiée : "Modèle de 1816 - Le Marquit (sic) de Bellune à M Floriot - 1823",
Provenance : Marquis de Bellune, descendance du Maréchal Victor
Napoléon, Victor, Eugène Perrin, marquis de Bellune (1799 - 1852): quatrième enfant de Claude, Victor, Perrin Duc de Bellune, dit Victor, Maréchal de France.
Claude, Victor, Perrin, dit Victor, Duc de Bellune, Maréchal de France (né le 7/12/1764 à Lamarche, mort le 1/03/1841 à Paris) : Fils de Charles Perrin et de Marie-Anne Floriot. Il s'engage comme tambour en 1781. Il obtient son congé en 1791 et s'établit épicier à Valence. Il reprend du service en 1792 et rejoint l'armée d'Italie, où il s'illustre. Il participe au siège de Toulon, où il rencontre Bonaparte et se lie d'amitié avec lui. Il est alors nommé Général de Brigade en 1793 à 29 ans. Il passe ensuite à l'armée d'Italie où il fait les campagnes de 1795 et 1796. Il est nommé Général de Division en 1797 sur proposition du Général en Chef Bonaparte. Il enchaîne les actions d'éclat. Il participe à la seconde campagne d'Italie, pendant laquelle il s'illustre encore à Montebello et à Marengo. Il est créé grand officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. Mis en disponibilité, il reprend du service en 1806. Il est à Iena, à Friedland. Il est fait Maréchal d'Empire le 13 juillet 1807. Gouverneur de la Prusse et de Berlin, il est confirmé Maréchal d'Empire en septembre 1808. Il participe ensuite à la campagne d'Espagne en tant que Commandant en Chef du 1er corps d'armée. Il quitte l'Espagne pour rejoindre la Grande Armée en avril 1812 et participer à la campagne de Russie. Il s'illustre en protégeant le passage de la Berezina à un contre cinq. En 1813, il participe à la campagne d'Allemagne, puis en 1814 à la campagne de France. Lors de la première Restauration, il rallie Louis XVIII, auquel il restera fidèle même pendant les Cent-Jours. Il est nommé Major Général de la Garde Royale à la seconde Restauration, puis Ministre de la Guerre en 1821. Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe en 1830, se retire et meurt miné par ses blessures en 1841.
Floriot : il s'agit d'un cousin du Marquis de Bellune, descendant d'un frère de la mère du Maréchal.
VENDU
Sabre dit "à la chasseur" d'officier du génie, équipé de sa dragonne d'officier subalterne en passementerie dorée avec ruban en galon "cul de dé" et frange en "corde à puits".
Garde à trois branches, la branche principale formant le quillon recourbé vers le bas. Oreillons en navette sculptés, côté garde d'une cuirasse et côte contre garde de la branche de chêne et de la branche de laurier entrecroisées. Calotte à longue queue ciselée de feuillages. Poignée en bois recouvert de cuir et filigranée d'un fil torsadé entouré de fils simples.
Lame plate à jonc, polie blanc. Fort contre-tranchant. Pointe en langue de carpe.
Fourreau de fer à deux anneaux de bélière. Bracelets de bélière en laiton sculptés d'une cuirasse, côté garde. Dard en boule sur le modèle des sabres d'honneur.
VENDU
Sabre ottoman de type shamshir.
Poignée pistolet en corne brune, percée pour passage de la dragonne. Croisière en argent à doubles quillons symétriques olivés.
Lame en damas de type "Cham" à très belles volutes, portant au premier tiers le cachet du forgeron.
Fourreau à fût de bois recouvert de cuir à deux grandes garnitures en argent ciselées de frises et de feuillages.
La monture est du XIXème, mais la lame de très grande qualité est ancienne et peut être datée de 1700 environ.
Prix : 5800 €
Sabre de type Shamshir : poignée en os et croisière à quillons symétriques olivés.
Lame en damas de corroyage à gouttière recevant un cartouche "il n'est pas mort celui qui est sous ma protection ", ainsi qu'un " BADOU " carré magique, censé protéger.
Fourreau en cuir gaufré à fonds dorés avec garnitures en argent. Couture de fils d'argent au dos. Poinçons sur bélières et garnitures.
Epoque du sultan Mahmud II 1808/1839
Prix : 5000 €
Portrait de Louis (dit Henry) Aymon de Montépin en tenue d'Officier d'Etat Major. Il est représenté avec son manteau à la polonaise vert, bordé d'astrakan (voir tenue de Murat à la bataille d'Eylau). Ce portrait le représente sur fond d'un paysage de neige, probablement pendant la campagne de Pologne. Il porte le ruban rouge de la Légion d'honneur, rapporté ultérieurement, comme cela se faisait souvent, puisque décernée en 1819 seulement.
Le cadre doré est d'époque. Au dos figure la mention manuscrite "Henri de Montépin, père de Xavier". Xavier de Montépin, aujourd’hui ignoré, fut un des feuilletonistes les plus célèbres du XIXe siècle, dont son texte, La Porteuse de pain, est le plus connu.
Louis (Henry), René, Pierre AYMON de MONTEPIN : né le 18 avril 1786 à Autun, mort le 3 septembre 1876 à Autun. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1819, puis Officier (notice L0083039 de la base Léonore), Comte et Pair de France. Volontaire à l'Etat Major du Duc de Dantzig (Maréchal Lefèbvre) en 1808. Sous-lieutenant au 8ème Chasseurs à Cheval en 1809. De nouveau à l'Etat Major du Duc de Dantzig jusqu'en juin 1812, date à laquelle il rejoint les escadrons de guerre pour la campagne de Russie. Aide de camp du Général Montmarie en 1814. Capitaine aux Mousquetaires du Roi. Chef de Bataillon en 1818. A la retraite en 1830.
VENDU
Bronze à patine brune représentant l'Empereur à Iena. Il est représenté en tenue de campagne. Il porte l'uniforme de colonel des chasseurs à cheval de la Garde orné de toutes ses décorations. Il est revêtu de son célèbre manteau gris et de son chapeau porté en bataille.
De sa main gauche il tient les rênes de son cheval arabe. De sa main droite il tient une longue vue.
Le cheval est à l'arrêt, harnaché à la française. La selle porte le N sur les couvre-fontes.
La terrasse est gravée d'un côté du nom de l'artiste "A Hernick" et de l'autre de la mention "Iena 1806". Elle repose sur un socle rectangulaire de marbre rose.
Hauteur : 42 cms
Alois Hernick (1870 - 1939) : peintre et sculpteur autrichien, actif première moitié du 20ème siècle.
VENDU
Sabre d'Officier d'Etat-Major ou d'Aide de Camp du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII.
Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle type, représenté Planche 5 du règlement, qui stipule : "sabre demi-courbe, dont la poignée sera en ébène, les garnitures en métal doré, et le fourreau en fer bronzé".
La poignée est en ébène à stries obliques. La branche de garde incurvée joint la croisière à angle droit et se termine par un quillon en forme de mufle d'animal. Elle comporte en son sommet une fente pour le passage de la dragonne. La calotte arrondie est à base droite. Le noeud de corps rectangulaire est gravé d'un casque brochant un trophée d'armes. Les oreillons sont en forme d'écusson ornés d'une palmette.
Lame courbe à un pan creux, polie blanc, bleuie au tiers et décorée de motifs dorés.
Fourreau de fer. Cuvette, bracelets de bélières rectangulaires et bouterolle sont en laiton doré. Dard caractéristique, élégamment sculpté de feuillages.
Règlement du 1er Vendémiaire An 12 : il est publié chez Magimel, libraire pour l'art militaire, quai des Augustins N° 73.
Il décrit de façon extrêmement précise l'uniforme et les équipements des Officiers Généraux et des nombreux membres des Etats-Majors. Il comporte, en annexe, des planches gravées par Adam d'une remarquable finesse. Nous présentons le sabre avec un fac-similé de la planche concernée.
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Miniature d'un petit pistolet à l'écossaise. Il s'agit d'un travail du XVIIIème siècle.
Il est présenté dans une minuscule boîte en noyer portant le blason de Blair de Balthayock, dont l'ascendance remonte à 1204: une colombe, les ailes déployées et la devise, « Virtute Tutus ». Blason, qu'en héraldique écossaise, seul le chef de clan peut porter.
La boîte contient, outre le pistolet, deux canons, l'un court, l'autre long et leur clé de démontage. La crosse est joliment gravée de motifs floraux, ainsi que le coffre. Celui-ci est gravé BLAIR. Le chien à espalet comporte un système de sécurité. La détente est rétractable.
Il s'agit d'un travail de maîtrise de grande qualité ou d'un travail de présent réalisé par un armurier pour le chef de clan.
Objet très intéressant de par la qualité, l'attribution et l'époque de réalisation.
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Pistolet modèle An XIII de la manufacture de St Etienne.
Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres cursives, poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen à la manufacture de 1811 à 1821. Toutes les pièces sont frappées du numéro 3.
Canon à pans au tonnerre, marqué sur le pan gauche, B1814 du 2ème contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821, et sur le pan droit, P surmonté d'une étoile de l'inspecteur Préau en poste d'octobre 1811 à fin janvier 1816. Ce poinçon est accompagné des lettres G.S dans un cartouche. A l'avant de la lumière figurent les lettres E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est marquée Mle AN XIII en lettres capitales.
Toutes les garnitures portent le poinçon D surmonté d'une étoile dans un ovale du réviseur et le G sous couronne de Gouilloud, contrôleur à la manufacture de 1804 à 1816.
Le bois porte sur le côté droit de la crosse la marque de réception définitive de l'arme, P.C 1814, de l'inspecteur Préau et à gauche, derrière la contre-platine, le nom du crossier : T.Dobert, T.Robert ?
Cette arme est en parfait état. Tous les marquages sont cohérents. Le bois de ce pistolet n'a jamais été touché, il conserve son grain et une très belle patine.
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Sabre d'officier du premier régiment de hussards à garde dite à "l'allemande", caractérisée par une calotte à courte queue à plateau plat débordant largement la poignée. Le plateau est gravé d'un trophée d'armes. Poignée de cuir noir sans filigrane décorée d'un gros bouton rond. Branche de garde simple joignant la croisière à angle droit. Longs oreillons en barrette. L'ensemble de la garde soulignée d'un filet est dans sa dorure.
Large lame à forte courbure et large contre-tranchant, bleuie et dorée au tiers, décorée sur ses deux faces de trophées et de motifs floraux surmontant le caractéristique "Hussard chargeant". A la base figure sur les deux faces la mention "1er Regt d'Hussards", sic
Le fourreau est constitué d'un fut de bois recouvert de fine basane noire. Il comporte quatre garnitures : une chape et une bouterole rainurées et deux gros cabochons sculptés de trophées d'armes servant de support aux anneaux de bélière en acier. Toutes ces garnitures sont dans leur dorure et d'une qualité de gravure tout à fait remarquable.
1er Régiment de Hussards : issu du régiment de Bercheny levé en 1719-1720, devient 1er Husssards le 1er janvier 1791. Uniforme bleu céleste à tresses blanches. Col et parements rouges. Il participe à toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire. Il sert d'escorte à l'Empereur en alternative du régiment des chasseurs de la Garde. Son étendard porte en lettres d'or: Valmy 1792, Jemmapes 1792, Castiglione 1796, Eylaud 1807.
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Sabre oriental, dit "Shamshir".
Poignée en crosse à plaquettes en corne blonde et oeillets pour le passage de la dragonne. Garde à deux oreillons et deux longs quillons droits se terminant en boule travaillée à pans et décorée en suite à l'or.
Forte lame en damas de type "tara kaban". Elle est décorée de motifs à l'or et d'un cartouche, mentionnant "Celui qui combat pour la victoire d'Allah" et "Travail de Asmarah".
Fourreau en bois recouvert de chagrin noir à couture centrale, à quatre garnitures décorées en suite à l'or.
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Trois figurines en porcelaine de Van Gerdinge : le Capitaine de Mameluk, le trompette du 6ème Dragons et le trompette des chasseurs à cheval de la Garde.
Les figurines Van Gerdinge sont réputées pour la finesse de leur réalisation. Tous ces figurines sont habillées de matériaux originaux : cuir, tissu, cordelettes, etc
Le mameluk : c'est un capitaine représenté en 1813. Il est équipé de sa giberne, de son sabre, de ses pistolets et de son poignard.
Le trompette du 6ème Dragons : il est représenté en grande tenue vers 1807 ou 1809, avec sa giberne, son sabre et sa trompette dans le dos.
Le trompette des chasseurs à cheval de la Garde : il est représenté en grande tenue en 1813 avec son ceinturon, son sabre, sa sabretache et sa trompette à l'épaule.
Les terrasses portent les identifications des figurines, qui ont conservé leurs support en bois.
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Paire de pistolets d'officier de marine à platines inversées, dits "chiens de mer" en raison de la forme de la crosse caractéristique de ce type d'armes.
Platines (une main droite, une main gauche) à corps ronds en acier poli blanc sans marquage. Chiens à col de cygne. Batterie à pied retroussé.
Poignée en noyer foncé, soulignée de légères sculptures, se terminant en gueule de chien, dont l'oeil est figuré par un clou en argent. Bride de poignée et embouchoir en laiton. Baguettes et crochets de ceinture en acier.
Canons ronds à pans au tonnerre en acier tordu. L'un porte la signature du fabricant "Manié à Tulle" et la mention "tordu".
Les paires de pistolets de marine à platines inversées ne sont pas fréquentes.
Manié : arquebusier à Tulle, actif à la fin du 18ème siècle.
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Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.
Lame poinçonnée du C dans un cercle de Nicolas Cherrer, inspecteur à Klingenthal de 06/1807 à 12/1808 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Lame gravée au dos Mfture Imple du Klingenthal Coulaux Frères.
Dessus de la branche de garde marquée Versailles, portant le poinçon J.C dans un ovale de Jean Cazamajoux, contrôleur de 01/1809 à 09/1811 et AC dans un ovale d' Antoine Chapelle, inspecteur de la manufacture de Versailles de 02/1805 à 10/1809. Dessous de la branche de garde marqué V, pour vérifié.
Chape et attelles poinçonnée du J.C de Cazamajoux.
Ce sabre est dans son jus. La lame forgée à Klingenthal fin 1808 a été montée à Versailles tout début 1809. Il a bourlingué pendant tout l'Empire aux quatre coins de l'Europe comme en témoigne l'usure de son dard.
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Luxueux et élégant sabre d'officier supérieur d'infanterie dans sa dorure.
Branche de garde simple arrondie joignant la croisière à angle droit. Quillon recourbé vers le bas se terminant par une palmette. Larges oreillons ovales ornés de trophées d'arme. Poignée en ébène finement quadrillée. Calotte à courte queue recourbée vers l'avant ornée d'un mufle de lion.
Lame légèrement courbe à un pan creux et gouttière dans son poli blanc d'origine, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux et de trophées dorés.
Fourreau de cuir verni à trois garnitures en laiton repoussé et doré. Chape à bouton pour le port au gousset. Les trois garnitures sont ornées de trophées d'arme en relief. La bouterolle comporte un dard asymétrique en laiton se terminant en pointe. Le dos des garniture est simplement orné de petits cercles frappés à l'emporte pièces.
Ce sabre est en très bon état. Il a conservé près de 90 % de sa dorure et ne présente que de légères usures.
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Rarissime mousqueton à tringle du Mle 1774, probablement de hussard.
Platine à corps rond gravée "Manufacture de St Etienne" et poinçonnée du HB sous couronne d'Honoré Blanc, contrôleur des platines à St Etienne de 1763 à 1774 et plus largement pionnier de l'interchangeabilité des pièces. Bassinet en fer à pare-feu, chien rond à espalet, pied de batterie retroussé.
Canon rond portant deux pans au tonnerre, poinçonné des palmes du banc d'épreuve de St Etienne surmontées d'une fleur de lys et d'une couronne daté 74 pour 1774. Queue de culasse gravée 1774.
Le fût est en noyer. Côté contre-platine la crosse porte les marques de réception de l'arme finie. H B du contrôleur sous fleur de lys, surmonté des initiales de l'inspecteur sous couronne.
Toutes les garnitures sont en laiton et poinçonnées BF. La contre-platine est à corps rond. La grenadière est à double bande retenue par un ressort à pivot. L'embouchoir également retenu par un ressort à pivot comporte un bec très prononcé. La tringle est maintenue par une vis sur la capucine et par la vis arrière de la contre platine. La baguette est à tête de clou.
Ce mousqueton est en excellent état pour son âge et dans une très belle patine. Le bois a conservé son grain. Les marquages restent très frais.
Longueur : 114 cms
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Il s'agit d'une éprouvette de manufacture, qui est donc calibrée règlementairement.
Elle est montée à partir d'un bois de pistolet de gendarmerie Modèle An IX. Calotte, sous-garde, platine, contre-platine sont identiques à ce pistolet. La platine est gravée Maubeuge Mafre Nle, pour Manufacture Nationale. Platine et sous-garde sont poinçonnées du M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.
Le mécanisme de l'appareil est relativement simple. Un logement permet de charger la poudre à tester. Ce logement est ensuite obturé par la base d'un levier relié à une roue crantée. L'explosion de la poudre repousse le levier et fait tourner la roue crantée retenue par un fort ressort taré de telle sorte qu'il s'oppose à la force engendrée par l'explosion. Une graduation de la roue permet de mesurer la force de l'explosion et donc la puissance détonante de la poudre.
Cet objet est en excellent état. Il est rare car issu de manufacture.
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Huile sur toile représentant le Duc d'Angoulême, en pied, tête nue, en uniforme de Grand Amiral de France sur fond de bataille navale. S'il est représenté selon ce grade, il n’en reste pas moins dauphin du trône de France, futur Louis XIX pour les partisans de la monarchie. Il s'agit d'une reprise d'époque du portrait officiel.
Il porte le grand uniforme brodé d'amiral et arbore ses prestigieuses décorations: l'ordre de la Toison d'Or, l'ordre de Saint Louis, la Légion d'Honneur et l'ordre du Saint Esprit. Il est ceint de l'écharpe bleu de l'ordre du Saint Esprit.
Cette toile ne comporte ni repeint, ni retouche. Elle n'est pas rentoilée, mais présente au dos quelques patches de consolidation.
Elle a été réencadrée de manière très sobre.
Louis-Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême (Versailles 1775-Görz, Autriche, 1844) : Fils du comte d'Artois (Charles X) et futur Louis XIX, il épousa en 1799 sa cousine Marie-Thérèse, fille de Louis XVI, dont il n'eut pas d'enfants. En 1815, il essaya de soulever le Midi contre Napoléon. Il dirigea l'expédition d'Espagne en 1823 et fut nommé Grand Amiral de France, le plus haut grade de la marine. Pressenti pour prendre la succession de Charles X, il dut s'exiler, comme son père, en 1830.
Dimensions : 128 cm x 101 cm
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