Sabre de luxe d'un officier supérieur.
Garde dorée à une branche en arc de cercle. Poignée en ivoire finement quadrillée. Branche de garde décorée de feuillages et de fleurettes. Quillon recourbé en bouton. Calotte à courte queue en forme de tête de lion. Oreillon en écu orné d'une palmette.
Lame courbe à un pan creux, bleuie au tiers et réhaussée de motifs floraux dorés.
Fourreau de laiton doré, bordé de frises, orné de trois magnifiques cabochons sculptés "au repoussé", figurant des trophées d'armes. Bracelets de bélière également décorés de frises en suite.

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Elégante épée d'officier général (ou d'Etat Major), possiblement de marine.
Fine poignée à plaquettes de nacre bordées de guirlandes de feuilles de chêne et de laurier. Pommeau à côtes de melons, orné de feuilles d'acanthe et des foudres de commandement.
Branche de garde en arc de cercle, joignant le pommeau par une coquille Saint Jacques. La branche de croisiere est ornée, vers l'avant, d'un muffle animal et se termine, vers l'arrière, en forme de fourche à double quillon fleuri. La virole est gravée de feuilles de chêne. Le plateau de garde est décoré de trophées d'arme.
Lame, sans piqures, à section losangique, bleuie au tiers et décorée de motifs floraux dorés.
Fourreau de cuir à deux garnitures. La chape est gravée d'une double frise à losanges et d'une toile d'araignée. Le bouton de chape est en forme de casque. La bouterolle est decorée en suite.
Cette épée reprend tous les symboles du haut commandement : feuilles de chêne, foudres de commandement, casque, toile d'araignée.
La présence de la coquille Saint Jacques sur la branche de garde peut symboliser l'appartenance à la marine.
Cette arme a conservé 95% de sa dorure d'origine.

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Sabre d’officier de cavalerie légère à la chasseur.
Poignée recouverte de basane avec filigrane de fils de cuivre rouge torsadé.
Lame bleuie et dorée au tiers, gravée à partir du talon de divers trophées et guirlandes, signée dans un cartouche, côté garde « Coulaux frères » et côté contre-garde « Manufacture de Klingenthal ». Des deux côtés de la lame figure l’aigle impériale (Le décor de cette lame est en tout point identique à la lame du sabre figurant p 283 du livre « Sabres français » de Christian Blondieau).
Le fourreau comporte une découpe d’encastrement des oreillons. Les bracelets et les pitons de bélières à facettes sont du type An IX. La chape, côté contre-garde, est signée « Manuf imp Boutet Versailles », ce qui en fait une pièce de prestige.
NB : Ce sabre de combat, compte tenu de la qualité de la lame, de la signature de Boutet et de la présence des aigles impériales, peut être attribué à un officier de la Garde Impériale. L’allure générale est dans le goût des officiers des Gardes d’Honneur (voir Tradition Magazine N° 145, voir aussi ancienne collection Pierre-Maxime Glain, première vente à Angers 1981 n° 160 du catalogue).

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Magnifique sabre d’officier supérieur de cavalerie légère à la chasseur.
Poignée recouverte de basane avec filigrane de fils d’argent torsadés, garde à trois branches ayant conservé sa dorure.
Magnifique lame dorée au tiers et finement gravée à l’eau forte, à partir du talon, de guirlandes et de divers trophées caractéristiques des hussards, signée dans un cartouche, côté garde « Klingenthal » et côté contre-garde « Coulaux frères ». Sur chaque côté de la lame figure une scène de bataille. Coté garde une charge de hussards contre un parti d’infanterie russe. Côté contre-garde une charge de hussards menée par un officier supérieur en chapeau contre un parti de cavalerie. Ces scènes rappellent probablement les faits d’armes du propriétaire et sont probablement de la main de Bisch graveur de la manufacture de Klingenthal
Côté garde figure le blason des Dursus de Courcy surmonté d’une couronne de marquis : d’or à trois pies grièches au naturel, accompagnées d’un soleil de gueules posé en abîme. Le blason est adossé à des lions.
Sur la branche de garde, côté contre-garde, figure le monogramme du propriétaire, J A D, entrelacés, probablement Jacques, Philippe, Auguste Dursus de Courcy, dit le Chevalier Dursus.
Les bracelets et les pitons de bélières à facettes du fourreau en fer sont du type An IX.
Cette arme a conservé 95% de sa dorure.
Jacques, Philippe, Auguste Dursus, marquis de Courcy : né à Emondeville, circonscription de Valognes, le 25 avril 1758. Sous-Lieutenant au Régiment de Soissonnais en 1774. Campagne d'Amérique sous les ordres de Rochambeau. Blessé au siège d'York. Quitte l'armée de terre pour la marine en 1783, puis revient au Régiment de Soissonnais en 1784 avec le grade de Capitaine. Emigre et rejoint l'armée de Condé en 1792. Passe en Angleterre, puis à Saint Petersbourg, en Russie, où il devient précepteur des enfants de Condoidi. Rentre en France en 1802 et participe aux campagnes de l'Empire chez les Hussards. Fait chevalier de l'ordre de Saint Louis à la première Restauration. Se retire dans ses terres à Valognes, où il meurt le 3 janvier 1828. Il inspira à Jules Barbey d'Aurévilly le personnage du Chevalier Rifus dans son roman "Le chevalier des Touches".

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Sabre de Gendarmerie d’Armée, dit Mle An IX, en fait, un modèle faisant l’objet de commandes commerciales privées, ce qui explique que cette arme ne soit pas réceptionnée réglementairement.
Fourreau de fer avec bracelets de bélières plats, décorés au trait. Dard à ergot typique des sabres de Gendarmerie d’Armée.
Lame droite de 97 cm de long, plate et à dos du modèle de l’An IX, sans marquage.
Forte monture de fer à plateau marqué « 1.R…G 68 .». Poignée de bois gainée de cuir et filigranée de cuivre rouge. Fer et cuivre rouge sont typiques des traditions de l’ancienne Maréchaussée de France.
P.S : ce sabre est très rare (voir article de M Pétard dans Tradition Magazine N° 98), beaucoup ont été transformés. La Gendarmerie d’Armée, ancêtre de la Prévôté, était constituée d’hommes détachés à l’armée par les légions de gendarmerie départementale. 

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Modèle de cavalerie légère "à la chasseur".
Garde à trois branches en laiton doré, poinçonnée du B en cursive dans un cercle de Bisch Joseph, Ambroise, contrôleur de 2ème classe à partir du 23/02/1809. Poignée en galuchat filigranée de fils d'argent torsadés.
Lame à dos rond à un pan creux, bleuie et dorée sur la moitié de sa longueur, marquée Klingenthal.
Coté garde la lame est ornée d'un chevalier en armure portant un bouclier dans lequel figure une scénette de combat gravée à l'eau forte et se tenant sur un socle portant la mention "Souvenir du Colonel d'Artrie Alpy". Au-dessus figure un canon entouré de trophées d'armes.
Côté contre-garde, la lame est décorée d'un cavalier posé sur un socle monogrammé "P" surmontant une croix de la Légion d'honneur. Le talon porte la mention "Gravé & doré par Bisch le Jeune". Au-dessus, figure une grande Aigle impériale sous un dais.
Fourreau de fer poli blanc.
Cette arme est dans un état proche du neuf.
Bisch François, Joseph, dit "le Jeune" fils de Joseph, Ambroise Bisch dit "le vieux", graveur attitré et réputé de la manufacture de Klingenthal
Alpy Jean, Francois (19/12/1768 - 08/02/1837), Lieutenant Colonel détaché du 8ème régiment d'artillerie à pied comme Inspecteur de la manufacture du Klingenthal à compter du 1er janvier 1812, il succède à l'Inspecteur Jean Pache, détaché du 1er régiment d'artillerie à cheval, qui était en poste depuis le 1er juin 1811.
Ce sabre n'aurait-il pas été offert, en la personne d'Alpy, par la Manufacture de Klingenthal à l'Inspecteur Pache, à l'occasion de son départ ?
Tout correspond. L'initial P figurant sur la lame, le modèle de sabre, les symboles, la scénette, s'adressent à un cavalier, ce qui était le cas du Capitaine Jean Pache.

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